1. L'infidélité d'Ophélie


    Datte: 11/02/2024, Catégories: fh, hplusag, noculotte, odeurs, pénétratio, fsodo, diffage, Auteur: Rincop, Source: Revebebe

    ... s’arrangera.
    — Je vais t’attendre avec impatience, tu prendras la même chambre qu’en juillet ?
    — Pas d’importance, mais oui, elle me convient bien.
    — Je vais compter les jours.
    — Bisous.
    — Bisous à partager avec Sidonie, à laquelle tu transmettras le bonjour.
    — Elle est là et a tout entendu.
    — Bonne soirée, Sidonie !
    — Bonne soirée, Yves !
    
    Que les dix jours qui me séparaient de l’arrivée d’Ophélie me parurent longs, malgré de nombreux échanges téléphoniques !
    
    Le jour « J », à mon réveil, je constate que j’ai reçu dès 8 h un SMS :
    
    Je regarde l’heure, il est déjà 9 h !
    
    Pas trop de temps à perdre, un café, une douche et en route. Je ne l’attendais que le soir, après sa journée de préparation.
    
    J’arrive malgré tout à la gare avec un peu d’avance, SMS :
    
    Ah, la SNCF et ses horaires ! Sept minutes de plus à attendre… Je regarde le tableau des arrivées et me rends sur le bon quai. Une minute avant l’arrivée du train, annonce :
    
    « Nous informons notre aimable clientèle que le train en provenance de Paris et à destination de Bordeaux va entrer en gare, quai 4 et non quai 2 ».
    
    Affolement général, tout le monde se précipite vers la sortie. N’ayant pas de train à prendre, je laisse passer les autres personnes. Une pauvre mère de famille avec une poussette et une grosse valise semble un peu paniquée. N’écoutant que mon bon cœur :
    
    — Vous voulez un coup de main ?
    — Oh oui, c’est trop gentil
    — Venez, nous allons prendre l’ascenseur, personne n’y ...
    ... pense.
    
    Et j’empoigne la valise.
    
    Nous arrivons tout juste à temps sur le quai 4 et je hisse sa valise après qu’un contrôleur(eh oui…) l’ait aidée à monter la poussette. Le quai est quasiment vide. J’aperçois alors une magnifique jeune femme vêtue d’un tailleur écossais blanc et gris. Mais, mais… c’est Ophélie !
    
    — Bonjour, Ophélie, j’ai failli ne pas te reconnaître.
    — Comme quoi l’habit peut faire le moine.
    
    Elle met ses bras autour de mon cou et nous échangeons un long baiser.
    
    — C’est une de mes tenues de travail, pas fréquente, celle-là, mais pour ce genre de circonstances je mets le « paquet ». Et puis cela a permis de donner le change à Sidonie… Viens, on y va, nous avons quatre jours rien que pour nous, je vais t’expliquer dans la voiture.
    
    Elle met alors son bras autour de ma taille, et moi je fais rouler la valise. Elle a mis tous les atouts de son côté, collants extrafins, maquillage léger et soigné, coupe de cheveux mi-longue qui encadre son visage, chemisier blanc, chaussures à talons, petit sac à main en cuir rouge foncé. Qu’elle est loin l’Ophélie des vacances et sa tenue de cycliste !
    
    — Tu m’as dit quatre jours rien que pour nous ?
    — Chut… Je t’ai dit, dans la voiture.
    
    Nous y arrivons enfin et elle me dit :
    
    — En fait, aujourd’hui et demain, je n’ai rien à faire, la préparation, c’est une invention pour Sidonie afin de pouvoir passer quatre jours de plus avec toi.
    — Eh bé, là, tu m’épates !
    — J’ai en plus une bonne nouvelle, dit-elle en sortant une ...
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