1. Un petit jeu sans consequence


    Datte: 09/02/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…
    
    Cette nouvelle est la troisième sur le thème « Vengeance féminine ».
    
    Partie 1
    
    L’avion se posa sur la piste d’atterrissage de Nuku Hiva. Alyson Stevenson défit sa ceinture de sécurité et souffla un moment avant de se lever et de se diriger vers la sortie. Elle avait énormément souffert pendant ce véritable périple qui l’avait vue partir trois jours plus tôt de Roissy pour un vol de quatorze mille trois cent soixante quatre kilomètres. Vingt-trois heures pour commencer entre Roissy et Papeete. Une escale de plus de sept heures et, un vol régulier de trois heures trente pour rejoindre Nuku Hiva, la principale ile des Marquises.
    
    Le dernier vol avait été tellement chahuté par les vents tourbillonnant de la saison des pluies qu’elle avait eu mal au cœur pendant tout le trajet.
    
    Elle se tourna vers son époux.
    
    « On y est mon chéri. J’ai bien cru mourir une dizaine de fois. »Steeve se pencha sur elle et lui déposa un tendre baiser sur le front.
    
    « Tu vas voir, on va passer un bon séjour. On sera bien ici. »Alyson était une femme resplendissante. A trente-sept ans, elle symbolisait tout ce que les hommes pouvaient associer à la définition de femme fatale.
    
    Une longue chevelure blonde-dorée qu’elle montait souvent en chignon à la Kim Basinger dont elle était quasiment le sosie. Un front légèrement bombé d’où naissaient ...
    ... quelques légers plis lorsqu’elle haussait les sourcils. Des yeux vert-anis, qui, lorsqu’elle souriait en les plissant, s’entouraient de petites ridules discrètes. Un nez fin et très légèrement recourbé, une bouche avec des lèvres à l’arc de cupidon plutôt prononcé et des joues creusées avec une petite fossette complétaient un visage oblong qui attirait irrésistiblement le regard.
    
    Dotée d’une poitrine et de hanches généreuses, soulignées par une taille très fine, elle avait une plastique parfaitement entretenue à partir d’une alimentation saine et équilibrée et aux longues randonnées qu’elle faisait trois fois par semaine avec un club de sa ville.
    
    Issue de l’assistance publique, elle avait été trimbalée de famille d’accueil en famille d’accueil, car, à partir de l’âge de treize ans, le chef de famille commençait à reluquer sérieusement les jolies gambettes de la demoiselle qui s’était forgée, avec le début de l’adolescence, un corps qui attirait déjà les hommes d’âge mur.
    
    Malheureusement pour eux, elle avait un tuteur à l’assistance publique qui savait la protéger et avait, à plusieurs reprises, non seulement sauvé la gamine des griffes de certains grands méchants loups, mais leur avait également laissé quelques traces de son courroux sur le visage.
    
    Après le bac, elle entama des études de droit. Majeure et vaccinée, cherchant son indépendance à tout prix, elle avait répondu à une petite annonce cherchant des jeunes filles pour des photos de charme.
    
    Le photographe était ...
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