1. Clorinde revient (15)


    Datte: 08/02/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... heures.
    
    Les reins. Avec le gant. Le haut du sillon entre les fesses. Plus bas. Elle les a entrouvertes. Encore plus bas. Elle les a tendues vers moi. Elles ont ondulé. J’ai laissé tomber le gant au fond de la baignoire. Du bout du pouce je me suis faufilé entre elles. Je suis descendu. Je suis remonté. Redescendu encore. Le petit trou froncé à l’entrée duquel j’ai longuement séjourné. Que j’ai patiemment sollicité. Elle a supplié.
    
    - Allez-y ! Oh, allez-y !
    
    J’y ai introduit mon pouce. Je l’y ai doucement enfoncé. Elle a tournoyé dessus. Et gémi.
    
    - Oh, c’est trop bon, là. C’est vraiment trop bon.
    
    Du majeur, j’ai doucement longé, de l’autre côté, ses replis soyeux. Elle a gémi plus fort. Je suis entré. Je l’ai lissée tout en bas. Mes doigts devant et derrière. En même temps. Elle a poussé un cri. Un autre. A saisi d’autorité ma main libre, en a enfoui le pouce et le majeur dans sa bouche. Et elle a mordu. De toutes ses forces. Et éperdument clamé sa jouissance. Une jouissance qui s’est interminablement prolongée.
    
    J’ai doucement repris ma main. L’autre aussi.
    
    Elle a poussé un immense soupir de béatitude.
    
    - Hou la la ! Ce rodéo ! Vous assurez quand même, il y a pas à dire…S’est redressée.
    
    - Vous m’aidez ? À sortir de la baignoire, vous m’aidez ?
    
    Elle s’est entortillée dans sa grande serviette blanche.
    
    - Vous savez quoi ? Eh bien j’aime de plus en plus ça, vous planter les dents quand je jouis.
    
    - J’ai vu ça, oui. Et senti.
    
    - Pas vous ? Je ...
    ... suis sûre que si. Parce que vous, plus quelque chose me fait plaisir à moi et plus ça vous fait plaisir à vous aussi. Alors c’est votre faute tout ça finalement !
    
    * * *
    
    Quand elle est rentrée, le lendemain, il était minuit passé.
    
    Elle s’est déshabillée. Étendue nue sur le lit, à mes côtés.
    
    - Vous me demandez pas où j’étais ?
    
    - Où t’étais ?
    
    - Cherchez !
    
    - Je sais pas, moi. Avec ce Savoy que t’as en ligne de mire ?
    
    - Oh, non ! Non ! Lui, faudra qu’il attende encore un peu. Pas trop longtemps quand même, mais bon ! Non ! Quelqu’un d’autre…- Lucie ?
    
    - Oui, oh, ben elle, c’est vraiment pas le moment !
    
    - Lydie alors…- Évidemment, Lydie. J’ai pris mon après-midi. Je l’ai passée avec elle. Et vous savez où on est allées ? Au stade où travaille son père. Sur la terrasse d’où elle a une vue imprenable sur les douches. « On les voit sacrément bien là-dessous, hein ! » Et, effectivement ! Pour bien voir, on voit bien. « Ça te dirait pas à toi quand les matchs auront repris ? On les regarderait ensemble. Côte à côte. Ça pourrait être sympa, non ? » J’ai fait la moue. Ouais… Ouais… « T’as pas l’air vraiment enthousiaste, dis donc ! » Si ! Si ! C’était pas ça. C’était qu’elle, elle les connaissait, ces types. Elle les croisait en ville. Elle discutait avec. Elle connaissait leur histoire, tout ça. Et c’était ce qui faisait tout l’intérêt de la chose. Tandis que pour moi, c’étaient de parfaits étrangers. Dont je ne savais strictement rien. Je verrais leurs queues, ...