Madame la Directrice - Partie 1
Datte: 05/02/2024,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Kamalstory_, Source: Hds
Préambule :La réalité et la fiction.
La petite histoire que vous allez lire ci-dessous a pour but d'être excitante (A vous de me dire si elle l'est). Néanmoins la scène décrite peut s'avérer choquante dans la manière dont elle se déroule. Si la domination peut faire l'objet de fantasme elle ne doit jamais être contrainte mais bel et bien librement choisie et acceptée, ce qui n'est pas le cas ici. Je sais que cette introduction peut paraître hypocrite mais je tiens toutefois à rappeler que ce que j'ai imaginé n'est absolument pas normal et si jamais l'une d'entre vous se trouve dans un cas de figure un peu similaire, contrainte de subir une relation qu'elle n'a pas désiré, ne vous laissez pas faire, parlez-en, portez plainte, ce n'est pas anodin et ce n'est pas acceptable.
Voilà ceci étant dit bonne lecture :)
"Madame la Directrice" : qu’est-ce que je l’ai attendu ce titre, qu’est-ce que j’en ai sué pour en arriver là aujourd’hui. Quand je regarde le parcours derrière moi je pars de tellement bas que j’en ai le vertige. Qui l’aurait cru, moi, Safya Benbouchaib, je suis arrivé à ce poste de directrice des ressources humaines au bout de 10 ans. Le genre d’histoire qu’ils aiment mettre en avant à la télé non ? La fille d’immigrés maghrébins qui grandit en cité, et qui peu à peu, à force de passion et de détermination, et en allant contre les coutumes archaïques et traditions de ses origines, contre les déterminismes sociaux, ethniques et religieux, réussi à s’extirper de ...
... sa fange originelle pour atteindre le Graal de leur vision de bobo : l’intégration à la société française, l’assimilation de tous les us et coutumes de la très sainte nation et le rejet de mes barbarismes ataviques, en dehors du couscous, plat préféré des français hein, et d’autres traditions folkloriques sans portée réelle.
Mais non ! Ce n’est pas moi ! Je suis fière d’être qui je suis, je suis fière d’en être arrivée là, mais si j’y suis parvenu c’est aussi parce que j’ai pu m’appuyer sur mes valeurs, mon identité, mes principes et tous fondements de mon éducation. Donc la petite rebeu qui a réussi c’est pas en dépit du fait qu’elle soit rebeu mais bien parce qu’elle l’est. Je ne renie pas que l’école m’a bien aidée je ne suis pas du genre à dire qu’il y a nous et qu’il y a eux, mais ça m’énerve cette volonté de vouloir mettre en avant les femmes qui s’en sortent socialement comme des miracles d’intégration. On est chez nous aussi et le fait de dire ça nous mets un peu à l’écart je trouve.
Si j’en suis arrivée là à 32 ans c’est à force d’efforts, d’abnégation, de privations et de choix cartésiens. J’ai toujours travaillé plus que les autres, je n’ai jamais compté mes heures, je me suis montré irréprochable à chaque instant car je sais qu’on pardonnerait encore moins à moi qu’à une autre malgré tout. Ok je n’ai jamais été la collègue souriante et avenante qui reste à papoter à la machine à café et qui rigole aux petites allusions des hommes du travail. On m’a toujours ...