COLLECTION ZONE ROUGE. Poupette. Saison IV (34/36)
Datte: 09/07/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
En moins de douze heures, je viens de passer de jeune mariée à femme d’ancien sénateur pour dans ma nuit de noce à finir en chef de gang.
Le sénateur, que ses hommes avec Abby, a été conduit à l’hôpital victime d’une attaque cérébrale certainement dû à ses maux de tête à répétition.
Du moins c’est Abby qui est infirmière qui me le dit.
Je viens de refermer le passage derrière moi ce qui va me permettre de reprendre mon plan là où je l’avais laissé quand mon mari s’est écroulé.
Tout m’est facilité grâce à ces conduits qui m’amènent dans la salle des poubelles de ma résidence d’où tout s’est enclenché pour moi.
Beau travail de Fred, tout est graissé, huilé, nettoyé, la lampe torche me permet de trouver la grille de ce qui pourrait être un conduit de ventilation aérant cette cave.
Ils ont pensé à tous, dans le boyau à la moitié du chemin, une lampe de rechange est accrochée au mur, il est vrai que pour une personne comme moi franchir ce passage dans le noir pourrait être stressant.
Dans l’immeuble, à part Abby qui est jeune, le sénateur s’était entouré d’autres personnes âgées à motricité mobile réduite un peu comme lui et qui lui évitait toutes mauvaises surprises.
La seule petite difficulté c’est de sortir du conduit, une porte aurait certainement pu paraître suspecte.
Par habitude, je sors du gilet de Johnny bel gueule mon portable, quelle conne, je l’ai éteint.
Je récupère mon trousseau de clefs, celle de chez Abby et celle de chez moi dans ...
... celle de sa veste.
Je regarde mes pompes à l’italienne, le beau gosse s’était sapé pour mon mariage, mais je rigole sans faire de bruit, elles font au moins deux pointures de plus que mes chaussures blanches.
Je me marre tout en me demandant comment il a fait pour entrer dans les miennes et comment il a marché de ma limousine à ma chambre avant de se changer.
Je rigole de nouveau, mon beau-père faisait du 45 lui certainement du 40, il doit flotter dans ses fringues en ce moment.
J’espère qu’il a peu de kilomètres à faire pour retrouver la belle blonde que le sénateur avait renvoyée se coucher sans qu’elle ne moufte.
Je monte jusque chez celle qui m’aide à faire basculer ma vie, bien qu’avec ce que j’aie déjà récupéré je pourrais vivre mieux que bien.
Mais ça je l’ai su après avoir vu tomber mon beau-père par déçu la rambarde de chez le sénateur des mains anonymes lui ayant saisi les chevilles et l’ayant fait basculer.
Je reste quelques secondes chez Abby, juste le temps de récupérer les trois cahiers vierges achetés à la librairie près du centre de la ville.
Quatre à quatre, je monte jusque chez moi maintenant, j’espère une seule chose, que mon mari soit encore vivant.
Non pas que je sois contente de garder mon déchet, mais j’aurais espéré que notre union soit plus longue avant cette échéance.
Je vois déjà les ragots qui vont courir, je l’ai tué pour capter son héritage, même si c’est un peu vrai.
La porte, le bureau, le tableau, le coffre, ...