Mission en Érébus - Histoires de Sexe

Mission en Érébus

... camarades de stage dans la même situation que moi. Tous et toutes étaient en train de s’éveiller. J’entendis une voix et orientai mon regard vers celle-ci : c’était un homme de taille moyenne, d’environ vingt-cinq ans et revêtu d’un uniforme noir que j’identifiai, pour en avoir vu des similaires au Musée de la Libration, comme étant celui d’un officier supérieur de l’ancienne milice.

— Ah, je vois que vous vous éveillez. Vous vous demandez sans doute ce que vous faites ici et pourquoi vous êtes ainsi attachés. Je suis le Colonel Ganelon, fils du Généralissime Garmil, autrefois chef de la Milice, et injustement emprisonné par votre clique lors des événements que vous appelez « la libération ». Vous êtes mes otages. J’ai exigé de votre gouvernement fantoche la remise en liberté de mon père et des autres dignitaires de la Milice et du PNDM. S’ils ne répondent pas favorablement à ma demande d’ici soixante-six heures, vous mourrez, les uns et les unes après les autres. Je commencerai par les plus impurs, ceux qui ont du sang elfe, nain, arc ou gobelin. De toute manière, vous êtes tous des êtres impurs aussi de par votre nature de magiciens. Ah oui, j’ai oublié de vous dire que votre magie est impuissante en ce lieu. J’ai à ma disposition un puissant brouilleur de magie qui se trouve dans une pièce à côté. Aucun secours ne viendra, personne ne sait où nous sommes. Vos forces de sécurité sont quasiment inexistantes, il a été d’ailleurs facile de manipuler votre Congrès depuis de ...

... nombreux mois pour contrer les demandes du ministre de l’Intérieur. Cette libération n’est qu’une première étape, nous avons beaucoup de sympathisants. Votre démocratie de pacotille ne tiendra pas longtemps. Nous rétablirons l’ordre et le culte du Dieu de la Mort. Nous allons reprendre l’œuvre commencée il y a mille ans et notamment exterminer votre engeance. Je me demande d’ailleurs si je vais vraiment vous libérer une fois que votre gouvernement aura cédé à mes exigences. Nous verrons, sinon cela ne sera que partie remise. J’ai fait procéder à des tests ADN lors de votre capture et hormis le fait de voir que vous êtes tous ou presque des sang-mêlé impurs, j’ai eu la surprise de voir deux humaines pures mais d’un ADN différent de celui d’Érébus. Qui êtes-vous, Mesdemoiselles ? Peut-être de ce monde qui nous a envoyé cette Lia qui captura sournoisement mon père ? Ah oui, vous ne pouvez pas parler, Nous verrons cela plus tard. Vous êtes très belles toutes les deux cela dit, et bien que vous soyez de sang pur, je ne tremperai pas mon sexe dans le vôtre, votre condition de magiciennes me répugne, dommage.

Mais quel taré ! pensai-je intérieurement. Que faire ? Si seulement nos mères étaient là avec nos « oncles » et « tantes » de la Table Ronde ! Je remarquai d’autres soldats en noir qui allaient et venaient. Je n’aurais pas su dire combien ils étaient en tout. Je tentai alors un sort de divination, rien ne se passa et pire j’eus même un écho qui me donna très mal à la tête. ...