Mission en Érébus - Histoires de Sexe

Mission en Érébus

... pour les otages. Je repartirai immédiatement avec un ornithoptère et un commando de chasse réduit pour revenir sur zone afin d’essayer de traquer Ganelon avec l’aide de nos troupes au sol.
— Bien reçu, Aigle Noir. À tout de suite. Terminé.
— Ici Aigle Noir, terminé.

Alexandra raconte :

Je pleurai de joie de retrouver nos filles, Mélanie aussi. Lia était encore dans sa bulle opérationnelle et ne manifestait pas trop ses émotions. À notre arrivée au poste de commandement, elle repartit avec Gwenaëlle et trois autres soldats dans un ornithoptère pour traquer Ganelon. Nous fûmes accueilli·es par la présidente qui nous a toutes et tous embrassé·e·s en commençant par les otages libérés. Circé et Jéromine furent très émues de voir toutes nos amies, Julia, Manola et bien sûr Ésméralda et Aline. Nous n’avions que des vêtements militaires à leur donner, nos filles et leurs camarades revêtirent donc des treillis pour la première fois de leurs vies. Nous leur donnâmes un bon repas que la présidente partagea avec ielles. La plupart furent téléporté·e·s peu de temps après pour rentrer chez leurs parents. Jéromine et Circé restèrent avec nous.

Lia était sur zone une heure après avoir décollé. Malgré son travail combiné avec l’équipe au sol, Ganelon restait introuvable et les recherches durent être interrompues quand les réserves de carburant de l’ornithoptère furent trop basses. Gwen fut débarquée au sol auprès d’Alex pour ramener le commando au poste de commandement par ...

... téléportation. Nous fûmes tous et toutes gagné·e·s par le sommeil à leur retour. Seule demeura une équipe de permanence à la radio jusque tard dans la matinée quand nous nous réveillâmes.

Nous allions quitter le campement et les équipes s’affairaient à le démonter. Les prisonniers avaient été évacués la veille. Aline nous félicita pour cette opération. Lia rétorqua que Ganelon courait toujours. Aline lui sourit et lui dit que la perfection était parfois difficilement atteignable, surtout avec si peu de préavis. Les otages étaient récupérés et le gouvernement n’avait pas eu à céder au chantage, c’était le principal. Nous restâmes encore un peu, puis Anna-Maria nous téléporta à la maison.

Lia raconte :

À la demande de la présidente, nous restâmes encore quelques jours en Érébus. Cette dernière s’adressa le soir même à la population du pays via les chaînes de télévision et les réseaux sociaux, nous étions derrière les caméras sur le plateau de tournage au palais présidentiel, en compagnie de toutes celles et ceux qui avaient participé à l’opération.

La présidente fut très applaudie. Puis nous fûmes invité·e·s à nous diriger vers un des salons de réception où nous fûmes accueilli·e·s par du personnel nous proposant une flûte de champagne (enfin, du vin mousseux d’Érébus…). La présidente prit la parole.

— Je porte un toast à vous tous et toutes, Aline, Lia, Mélanie, Alexandra, Gwenaëlle, Alex, Julia et Manola, sans oublier Jéromine et Circé, désormais magiciennes. Ce toast ...