1. Maud et Sandrine (10)


    Datte: 27/01/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    Maud a fait la grimace.
    
    - Un glory hole ? Oui, oh !
    
    - T’aimes pas ?
    
    - Sans plus. Vraiment sans plus. Le type, moi, j’aime bien pouvoir le toucher tout partout. Et voir sa tronche quand il jouit.
    
    - Ça, moi aussi ! Évidemment ! Moi aussi ! Mais l’un n’empêche pas l’autre. Prendre une queue dans ta bouche, la sucer, la modeler avec ta langue, te dire que le plaisir du type, il dépend complètement de toi, le sentir se répandre, recevoir sa jute, l’avaler, savoir quel goût elle a, non, mais comment j’adore ça, moi !
    
    - T’as pas besoin d’un glory hole pour ça. T’as notre marchand de fringues. T’as nos types de la piscine. Et des tas d’autres, si tu veux. Suffit de se baisser pour en ramasser.
    
    - Je sais bien, oui, mais c’est pas pareil. Parce que derrière la cloison, là, c’est un parfait inconnu, le type. Tu peux l’imaginer comme ça te chante. Physiquement, oui, bien sûr, mais pas seulement ! Le reste aussi. S’il est marié… Célibataire… Ou même puceau… Ce qu’il fait dans la vie. Il est peut-être flic. Ou juge. Ou curé. Va savoir ! Et puis peut-être que c’est quelqu’un que tu connais. Ton boulanger. Ou ton banquier. Avec ses petits airs supérieurs. Méprisants quand t’es à découvert. Eh, ben, il est là, le caleçon sur les chevilles. À te tendre sa queue. Pour que tu la suces. Pour que tu la fasses gicler. Avant de passer à une autre. Encore une autre. Tant que tu veux. Trois. Cinq. Dix. Des longues. Des courtes. Des toutes fines. Des bien grosses. Jusqu’à ce que… tu ...
    ... te sentes bien salope. Complètement salope. Oh, non ! Rien que d’en parler… Non. Tu fais ce que tu veux. Mais moi, j’y vais ! J’ai trop envie.
    
    Maud a haussé les épaules.
    
    - Je viens avec toi. Évidemment que je viens avec toi !
    
    * * *
    
    Elles se sont engouffrées dans une cabine vide.
    
    - Normalement, on n’a pas le droit à deux, mais bon, en général, ils font semblant de se rendre compte de rien, les responsables.
    
    Et Sandrine a refermé la porte sur elles.
    
    Une queue s’est aussitôt glissée dans l’orifice ménagé dans la paroi. Une belle queue. Somptueuse. Tendue toute droite. Avec une paire de couilles qui faisait sacrément la maille.
    
    - Oh, mais c’est qu’on est gâtées ! Il y a du matériau, là !
    
    Et Sandrine les a soupesées. Fait rouler. La queue s’est redressée un peu plus encore.
    
    - Tu veux t’en occuper ?
    
    - Non. Vas-y, toi ! Je regarde.
    
    - De toute façon, vu comment elle palpite, elle va pas mettre six mois à dégorger.
    
    Elle l’a décalottée. Bien à fond. A déposé un petit coup de langue dessus. Un autre. Et il a jailli. Aussitôt. Ça lui a sauté sur les doigts, sur le poignet. Et jusque sur l’avant-bras.
    
    - Oh, ben non ! Non ! Il assure pas, le mec !
    
    Une petite claque dessus.
    
    - Ça doit être gai pour sa femme, la pauvre !
    
    Maud a constaté.
    
    - Il rebande déjà, on dirait…- Un peu, oui ! Et il a intérêt. Parce qu’il me doit une revanche.
    
    Elle l’a fait coulisser. Lui a flatté le gland, du bout du pouce.
    
    - Il revient. Et il y met de la bonne ...
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