Omissions 1 - Histoires de Sexe

Omissions 1

... atomisé. Mon épouse, l’amour de ma vie est lesbienne.

Tu n’avais jamais fait l’amour avec un homme avant moi la questionnais-je.

Non, jamais.

Ce qui veux dire que tu es lesbienne?

Je suis avec toi, nous sommes mari et femme tu te rappelles? Donc, oui je suis bisexuelle.

Je gardais le silence. Ma tête était en roue libre. Non, non tu es lesbienne pensais-je. Panique à bord.

J’étais fou amoureux d’elle et là je…

Ça va me demanda t-elle?

Non bien sûr que non pensais-je, comment veux-tu que ça aille. Ma femme est lesbienne ce qui veut dire qu’un de ces jours, elle risque de me dire qu’elle me quittait pour une Mélodie ou une Gaëlle.

Oui ça va, mentis-je.

Cela me ferait très plaisir que tu accepte qu’une femme vienne ici pour passer une très belle nuit avec nous. Ne me dis pas que le fantasme de tous les hommes n’en ai pas un pour toi me dit-elle?

Quel fantasme?

Voir deux femmes faire l’amour.

Et si tu ne veux pas participer tu peux simplement jouer les voyeurs.

Silence de ma part. Je me suis levé pour aller en cuisine. J’ai ouvert plusieurs placards et me suis dirigé vers la porte.

Nous n’avons plus de farine, dis-je. Je n’en ai pas pour ...

... longtemps.

J’ai pris la voiture et j’ai conduit au hasard, sans but. J’ai fini par m’arrêter, suis descendu de la voiture pour respirer.

Je n’étais pas en colère, non c’était la peur qui me rongeait. Combien de temps avant que…

Soudain j’ai eu un haut le cœur et j’ai vomis. Je tremblais sans pouvoir me calmer.

J’ai essayé de me souvenir de quand elle m’avait dit qu’elle était bisexuelle. Non, tu ne l’a jamais dit.

Au bout d’une éternité, je suis remonté dans ma voiture et je suis allé acheter de la farine, mon excuse pour pouvoir m’échapper.

Quand j’ai franchi la porte d’entrée, elle était toujours assise sur le canapé, lisant une biographie sur Mozart.

Elle a levé la tête vers moi, l’air inquiète. Elle s’est levé, s’est approché de moi et m’a enlacé.

Je suis désolé mon amour me fit-elle. Pardon mon amour.

J’avais pris une décision sans plus réfléchir à ce qui c’était passé auparavant.

C’est d’accord ma chérie, tu peux inviter une femme

Elle me regarda avec insistance et me demanda, tu es certain à cent pour cent?

Oui. Peut-être as-tu une idée de qui sera notre invitée.

Oui m’a t’elle dit, une de mes élèves. Elle a vingt et un ans. Il me tarde de te la présenter…