1. "Renaissance"


    Datte: 17/01/2024, Catégories: fh, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, caresses, intermast, poésie, amouroman, Auteur: Lestat de Lioncourt, Source: Revebebe

    ... vers« Renaissance », tellement captivé par sa douce expression, sa soif de liberté et de vie hors du temps…
    
    Je désire à présent partager cet instant, avec« Elle » qu’encore quelques pas me séparent, je sens l’odeur mêlée d’« Elle » et de son argile… dans l’effluve de corps unis à l’unisson…
    
    Mes mains se posent enfin sur le haut de ses hanches, pétrissant leur contour pour les redessiner, je la sens frissonner de ce premier contact, et sortir lentement de sa contemplation…
    
    Puisqu’elle penche sa tête en arrière, moi j’ose, de mes lèvres poser dans le creux de son cou, un doux baiser d’amour, celui d’un amant roi, patient, mais consumé du désir de son corps…
    
    Mes mains s’avancent et prennent possession maintenant, de son ventre si chaud foyer des émotions, foyer de ses désirs les plus inavouables, de mon corps et du sien dans cette union bestiale…
    
    Cette odeur et ce goût d’argile me submergent… Cette matière, douce et rugueuse à la fois, magnifie ses contours d’un contraste subtil, se nourrissant tantôt de lumière ou bien d’ombre…
    
    Mes mains si maculées de terre la parcourent, en son corps tout entier temple de mon plaisir, les siennes ne sont pas en reste et me découvrent, en maculant le mien de ces petits bouts d’« Elle »…
    
    Bientôt nos peaux collées ne seront plus visibles, tant elles se confondront dans l’ocre lumineuse, de cette« Renaissance » au zénith d’un soleil, ardent et pénétrant à travers la verrière…
    
    La valse de nos mains tourne et tourne sans ...
    ... fin, nos corps sous le regard conquis de« Renaissance », quand nous nous allongeons enfin pour nous offrir, tous deux dans cette boue si douce et organique…
    
    Côte à côte à ses pieds nos caresses échangées, nous rapprochent tous deux ou tous trois de l’extase… Son souffle s’accélère au rythme où court le mien, dans la recherche intime d’un plaisir absolu…
    
    Mes doigts s’appliquent alors sur son intimité, torture frénétique de mes désirs brûlants, son bourgeon dressé comme un petit vier avide, puis s’enfonçant en elle dans un esprit de stupre…
    
    Les siens s’agitent aussi comme pour se défendre, ou bien contre-attaquer face à cette estocade, saisissant fermement mon sexe turgescent pour l’agiter jusqu’à ce que jouir s’ensuive…
    
    Ma langue entre-temps s’use et adroitement cherche, à déterrer la cime de ses seins pour lécher ses mamelons rugueux au contact de ma bouche, rosissant du supplice de fondre entre mes dents…
    
    Son bassin large et vif s’agite et se soulève, en cadence et rythmé par les miaulements, de la chatte en chaleur qu’elle s’abandonne à être, acceptant le désir de l’autre à assouvir…
    
    Car maintenant ses doigts viennent à bout de ma hampe, et de ma résistance à tant d’acharnement à fusionner nos êtres en cet instant de grâce dans l’osmose parfaite d’un concert de jouissance…
    
    Nos yeux se refermant, nos langues s’entremêlent, dans un remerciement que nous savons sincère, nous nous assoupissons aux pieds de« Renaissance », car elle veille sur nous et sur notre ...