1. Le sentier


    Datte: 14/01/2024, Catégories: fh, ffh, couplus, vacances, BDSM / Fétichisme occasion, Auteur: Clair Aymé, Source: Revebebe

    15 août 2019 – Stromboli – Sicile
    
    Quatre fois par jour : le matin, pour aller chercher les croissants au chocolat et des fraises ou un melon ; le soir pour une bouteille de vin blanc ou le petit ingrédient qu’ils avaient oublié. À l’aller et au retour, il passait par ce petit chemin de terre, qui s’engouffrait dans le vide de la montagne, et reliait leur petit coin de paradis à la civilisation, au prix de quelques gouttes de sueur. À l’aller et au retour, il jetait un petit coup d’œil, un peu honteux, dans le petit jardin de cette petite maison blanchie à la chaux qui se trouvait là, à mi-chemin, au milieu de nulle part, mais semblait habitée par une jolie et mystérieuse jeune femme, qui portait une attention toute particulière à sa lingerie qu’elle laissait à sécher nonchalamment au soleil. À l’aller et au retour du matin : un joli ensemble ; à l’aller et retour du soir : une guêpière et ses bas assortis. Cela faisait maintenant plus de dix jours que ses vacances avaient commencé et il n’avait pas encore revu deux fois la même pièce de dentelle. La collection semblait infinie…
    
    Ce matin, quand il se réveille, il sent que l’autre moitié du lit est vide. Sans qu’il ne s’en rende compte, sa moitié s’est, une fois n’est pas coutume, réveillée avant lui. Elle n’est pas dans la cuisine, elle a dû prendre son courage à deux mains et se charger du doux devoir du matin. Il prépare du thé et s’installe dans le petit jardin pour l’attendre. Quand elle apparaît enfin au bout du ...
    ... chemin, il lit sur son visage que ses yeux ont fait la même balade que les siens lors de ses allers et retours des jours précédents. Elle s’arrête devant lui, le regarde dans les yeux, soulève lentement sa petite robe, découvrant sa délicieuse petite chatte laissée libre pour cette balade matinale.
    
    Tout en soutenant son regard, il s’agenouille devant elle et approche doucement sa langue de son petit bouton, déjà gonflé par le spectacle qu’elle vient de contempler. La langue se balade, danse doucement au rythme des gémissements de l’aventurière, dont les cuisses s’ouvrent de plus en plus outrageusement. Elle glisse ses mains dans ses cheveux, ondule du bassin, donne le rythme. Quand le désir est trop grand, elle se laisse tomber en arrière sur l’herbe encore humide de la rosée, sans laisser une seconde la possibilité à la langue laborieuse d’échapper à son ouvrage. Une fois étendue sur le sol, plus rien ne s’oppose à son laisser-aller absolu. La langue danse, de plus en plus vite, un doigt rentre, puis en deuxième, devant, derrière, elle ne sait plus trop à vrai dire, seule la boule de feu qui grandit en son ventre, doucement, sûrement, concentre son attention… jusqu’à l’explosion. Son cri résonne dans la montagne et revient par les échos lointains, quand elle-même revient à la réalité. La fraîcheur de l’herbe est si bonne, avant cette journée dont la chaleur sera, pour sûr, écrasante. Elle en profite, de cette délicieuse convalescence… jusqu’à ce que l’odeur du thé et du ...
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