Un trio improbable
Datte: 13/01/2024,
Catégories:
fh,
ffh,
grossexe,
vacances,
plage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
facial,
Oral
69,
préservati,
pénétratio,
piercing,
Humour
Auteur: Jacquou, Source: Revebebe
Comme chaque matin par ces temps de canicule, Charles posa sa serviette et planta son parasol avant de se mettre nu sur ces 500 mètres de plage naturiste entourée de « textiles ». Devenu solitaire après son divorce, ce quadragénaire avait loué un bungalow pour deux semaines dans cette station balnéaire de l’Atlantique avec l’ambition, sinon de trouver l’âme sœur, au moins de faire des rencontres érotiques avant de s’en retourner à sa vie banale de technicien en informatique dans une société parisienne. Après une semaine de séjour, son bilan se révélait maigre. Peu doué pour la drague et peu servi, il est vrai, par un physique banal, il n’avait suscité qu’indifférence, tant en boîte de nuit que sur cette plage fréquentée essentiellement par des couples d’âges divers.
Les rares femmes seules semblaient ériger autour de leur corps une espèce de rempart invisible hérissé de herses, à l’exception de thons tatoués et piercés qui donnaient plutôt envie de fuir. Finalement, les seuls à faire les yeux doux à Charles étaient les nombreux homos qui fréquentaient les lieux, espérant l’attirer vers la dune boisée à l’arrière de la plage où se devinaient quelques copulations furtives. Car si le physique de Charles était passe-partout, il présentait néanmoins un atout de séduction indéniable pour la jaquette flottante : une paire de couilles grosses comme des pomelos, assortie d’un pénis en rapport. Évidemment impossible à divulguer en boîte de nuit. Charles espérait naïvement que ...
... quelques femmes amatrices de costumes trois-pièces XXL lui adresseraient des regards de connivence, mais comme elles portaient toutes des lunettes de soleil, la probabilité restait qu’elles se rinçaient l’œil sans éveiller l’attention de leur accompagnateur mâle, qui du reste veillait au grain.
Finalement, pour le solitaire de la plage naturiste(parmi d’autres), le seul point positif demeurait qu’il s’était bronzé le cul et affichait un corps cuivré intégral à rendre jalouses les peaux trop blanches pour être légitimes en ces lieux. Ce qui ne l’empêchait pas, hélas, de s’emmerder sur sa serviette. Il la quittait de temps à autre pour déambuler sur le sable dur, ballottant de la queue et des bourses (sans grignoter des dents) dans des allers et retours interrompus par quelques bains dans une eau fraîche, matant au passage de rares beaux nichons et quelques fessiers fermes tout aussi rares.
L’évidence lui sauta aux yeux que cette plage naturiste était fréquentée en majorité par des seniors issus de la génération 68. Une de leurs défaites se révélait dans le fait que leur descendance n’était pas aussi friande de se balader à poil au soleil. Charles croisait nombre de Milleniums femelles le matin marchant d’une plage textile à l’autre en franchissant cette bande sableuse de perdition d’un pas gymnastique, en slip et soutif de bain, prenant grand soin de ne pas croiser son regard. Indifférence, mépris, gêne ? Un peu des trois sans doute, c’était selon.
Il en était là de ses ...