1. Périple en camping-car 7 :Visite surprenante du Mont St Michel


    Datte: 13/01/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Yan Loutort, Source: Hds

    Une courte étape m’a amenée au Vivier-sur-mer, joli port de pêche sur la baie. Pour rejoindre ensuite le Mont Saint Michel, on doit quitter le bord de mer pour rejoindre Pontorson.
    
    Je me gare bien avant le Mont. Depuis le parking, on doit emprunter le nouveau pont passerelle ou la navette.J’ai vérifié que l’on pouvait aller jusqu’au Mont en vélo et qu’ensuite la visite de la cité était autorisée avec un chien en laisse sauf pour l’abbaye.
    
    J’attelle Rocky et j’accroche mon Makhila au vélo auquel je ne mets pas la batterie pour éviter de me la faire voler ou de la porter sur mon dos pendant toute la visite. Nous voilà partis jusqu’aux remparts qui ferment l’entrée. Je double ainsi les piétons partis pour une heure de marche. Beaucoup sont admiratifs de mon attelage avec mon chien qui court allègrement. Admiratifs et sûrement jaloux ! Il y a trois kilomètres et demi, une broutille pour nous.
    
    Je me gare et j’attache mon vélo. « La mer arrive à 17h00 » indique le panneau à l’entrée du Mont. Ça me laisse du temps pour ma visite, même si les grandes marées sont passées et que le parc à vélo n’est pas inondable.
    
    Je prends mon Makhila et la laisse bien inutile pour tenir Rocky, mais accrochée à ma taille et tiré par mon chien, elle me permet de grimper sans effort, jusqu’au sommet. J’ai déjà visité le Mont. J’y ai même dormi une nuit en hiver. La saison est avancée et ce n’est pas la foule de l’été pour arpenter les rues étroites.
    
    Je fais le tour par le rempart, avant ...
    ... d’arriver à l’entrée de l’abbaye. La haut, la vue est magnifique et je veux profiter aussi de visiter le cloître.
    
    Au pied des grands escaliers, un gardien m’interdit l’accès avec Rocky. J’attache celui-ci à un anneau, lui commande de se coucher et de ne pas bouger. Le gardien veut m’empêcher de le laisser là. Je lui fais une démonstration. Je détache la laisse. A la voix, je fais partir Rocky, tourner à gauche à droite, je le fais coucher alors qu’il est à cinquante mètres, puis s’asseoir et enfin revenir en marchant. Il s’assoit devant le gardien, le regarde et lui tend la patte.
    
    Un petit garçon s’approche et le caresse, ce qui ravit mon chien qui lui fait la fête. Le grand-père qui l’accompagne dit à sa femme qu’il préfère rester là. Les escaliers sont rudes et il est fatigué. Il souffre de surpoids et marche difficilement.
    
    - « Ça vous dérangerait de garder mon chien ? Lui demande-je
    
    - Je.. Je ne sais.. Il va m’obéir ?
    
    - Pas à vous, mais à moi. Si je lui commande de rester à vos pieds, il ne bougera pas. A la limite, faites semblant de tenir sa laisse, même s’il n’en a pas besoin. « Rocky, reste avec le monsieur ! Tu le gardes. Couché ! Pas bouger »
    
    Je sors la petite gamelle que j’emporte toujours, j’y verse de l’eau de ma gourde et je caresse Rocky. Je monte vers l’abbaye en compagnie du petit garçon et de sa grand-mère. Je vais faire la visite avec eux. Le gamin court dans tous les sens pendant que nous admirons l’édifice, simple, mais majestueux. Sur la ...
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