J'aime ce pouvoir - Histoires de Sexe

J'aime ce pouvoir

... j’engage la conversation avec Sven, d’origine suédoise, il a quitté son pays pour suivre Hélène. Il est plutôt sympa et amical, en revanche il baisse les yeux à chaque fois que Hélène parle de lui, c’est assez gênant.

— Eh vous, Magali, qu’allez-vous tester ce soir, il y a beaucoup de choix ici… Le spa ou directement la« play room » ?
— En fait, c’est moi le maître de cérémonie pour ce soir. Nous sommes venus pour une expérience bien précise que je souhaite faire vivre à Magali.

J’ai haussé un peu le ton pour m’imposer et marquer mon assurance. Hélène me lance littéralement des éclairs avec ses yeux et en femme intelligente comprend en une seconde que je ne suis pas un de ces maris cocus soumis qui prennent leur pied à être humilié par leur femme ou un desescorts du club que ces bourgeoises peuvent s’offrir aussi longtemps que leur porte-monnaie le leur permet.

Elle me regarde différemment désormais, me considère et me couve presque des yeux. Un homme, un vrai qui lui résiste et ne s’aplatit pas devant elle. Elle s’adresse à Magali.

— Ah, je comprends mieux maintenant. Vous dénotiez un peu dans ce décor. Vous avez beaucoup de chance, Magali, ne le perdez pas. Et profitez bien de tout ce qu’il veut vous offrir, ce sera certainement inoubliable.

Nous nous écartons de ce couple pour nous enfoncer plus en avant dans la villa. Nous passons devant un escalier où il est mentionné« Spa – Husband restricted area », ce n’est pas mon objectif, nous ne nous arrêtons ...

... pas. Plus loin, un long couloir mène à la« Play room – Ladies and Bull only ». Nous nous arrêtons pour observer ces femmes qui abandonnent leurs maris et partent seules au fond du couloir. Magali me jette un regard interrogateur.

— C’est une zone réservée aux lesbiennes ?
— Pas exactement, c’est une zone où les femmes font ce qu’elles veulent, tout ce qu’elles veulent. Entre femmes, avec un amant soigneusement choisi ou pris au hasard qu’on appelle unBull ou encore à plusieurs. Tout leur est permis, tout leur est dû.
— Ah, c’est intéressant. Mais et toi là-dedans ?
— Je peux aller me faire dominer si cela t’excite, dis-je en rigolant et en montrant l’enseigne rouge clignotante« Domina » au-dessus d’une porte.
— Ah non, ton petit cul est à moi. Je ne le prête pas à une sado en cuir et latex.
— C’est bien ce je pensais, mais viens, suis-moi, je sais où nous devons aller.

Nous avançons toujours plus loin dans le club et désormais nous parviennent des sons sans équivoque au gré des salles ou des pièces que nous dépassons. Enfin nous arrivons dans un petit couloir en cul-de-sac, discret et plutôt tamisé. Je regarde attentivement où nous sommes, puis je plaque Magali contre la cloison à un endroit précis. Je viens chercher ses lèvres pour l’embrasser et venir caresser en même temps ce corps que je désire depuis que je l’ai vu sortir de la salle de bain de l’hôtel. Magali semble un peu surprise de mon initiative, cara priori il ne se passe rien ici. Elle se laisse néanmoins ...