J'aime ce pouvoir - Histoires de Sexe

J'aime ce pouvoir

... suite des événements et j’ai pris le temps de faire quelques petites emplettes pour la soirée.

— Suis-moi, on est juste dans les temps.
— Ah, il y a untiming.
— Oui, c’est le seul moment stress de la soirée.
— À vos ordres, chef !

En parlant de chef, Magali est surprise de me suivre à l’intérieur de la gare et de me voir nous présenter au chef de train du TGV Lyria, à destination de Genève.

— Mais où tu m’emmènes ?
— Une surprise est une surprise, mais là tu l’as compris, nous allons à une soirée sur les bords du lac de Genève.
— Ah, carrément.
— On a qu’une vie…
— Mais je n’ai rien à me mettre…
— Ne t’inquiète pas, tout est prévu.

Le chef de train nous installe sur nos places réservées en 1re et un maître d’hôtel en livrée vient nous accueillir avec deux coupes de champagne sur un plateau.

— Monsieur a déjà commandé le menu. Si toutefois Madame a une quelconque objection, nous restons à votre service.

Il n’y a pas à dire, le service à la Suisse, c’est autre chose que la SNCF…

Malgré mes inquiétudes, le dîner composé par le chef Michel Roth est très appréciable. Les alcôves sont bien pensées, au calme avec une certaine intimité. Comme à notre habitude, nous parlons de tout, sans tabou ou faux-semblant et Magali semble ravie de se laisser porter sur cette première partie de surprise. Le trajet passe comme une lettre à la poste. Nous arrivons peu après 21 heures à Genève. Un taxi nous emmène ensuite en quelques minutes à notre hôtel sur le bord ...

... du lac. Il fait encore jour en cette fin de printemps et la vue sur le lac et la ville qui commence à s’éclairer entre chien et loup est très apaisante. Magali savoure ce moment et me prend dans ses bras.

— Merci pour cette soirée.
— Attends, ce n’est que le début.
— Ah bon, la soirée ce n’est pas ici à l’hôtel ?
— Non, tout d’abord tu as un paquet qui t’attend.
— Tu as fait des folies.
— Oui, on peut dire ça…

Je me dirige vers mon bagage et je sors un sac de toile délicatement plié et un petit paquet avec un ruban rose. Je donne le sac en premier à Magali. Elle l’ouvre et découvre une robe noire moulante en coton élasthanne qui mettra ses formes en valeur et contrastera très bien avec ses cheveux blonds. Puis je lui tends le deuxième paquet. Magali se doute qu’il est beaucoup plus coquin et l’ouvre tout sourire. Elle en sort une parure, guêpière avec demi-bonnet, string et bas.

— Mais c’est hyper sexy. Tu es fou !
— Je pense que je serai fou quand je les verrai sur toi.
— Tu es trop gentil. Je passe à la salle de bain tout de suite.
— OK, mais prend ton temps, on est bien.

Magali passe à la salle de bain et je l’entends se faire couler un bain, puis se sécher et enfin ses petites remarques de satisfaction lorsqu’elle passe les étoffes. Je me retiens d’aller la découvrir puis de lui faire l’amour là tout de suite. Je veux que son désir monte aussi.

— Tu as l’œil, la taille est parfaite.

Elle sort enfin et j’ai le souffle coupé. La robe noire lui va ...