1. M.A.K. My Life.... Ou Presque 08


    Datte: 27/12/2023, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byANDRERP95, Source: Literotica

    FATALISME VIII
    
    oooOOOooo
    
    Décembre 2003
    
    Samedi Petit Déjeuner : Kemb assis à table en short et polo, moi debout déjà équipé sous mon jogg. Margot nue sous sa robe de chambre. Je sers le café.
    
    Coups de sonnette impératifs qui nous font sursauter.
    
    Intriguée Margot va ouvrir. On entend son cri de surprise.
    
    Voix de ma mère et cris de joie de la petite.
    
    Panique dans la cuisine.
    
    Regards affolés entre Kemb et moi!
    
    La voix de ma mère dans le couloir.
    
    - Elle a eu de la fièvre toute la nuit. Excuse- moi de te déranger.
    
    Elle entre dans la cuisine. S'immobilise muette. Regarde Kemb qui se lève en vitesse. Il est en polo et en short de basket. Tout de blanc vêtu. Un athlète d'un mètre quatre-vingt-dix de muscles noirs qui regarde ma mère en essayant de garder une contenance..
    
    - Bonjour Madame.
    
    Elle me regarde d'un air interrogateur. Le temps qui se fige. L'air qui s'épaissit. Je serre les fesses de toutes mes forces. Jamais je n'ai autant senti ce putain de plugg. J'espère que ma voix est assez ferme.
    
    - Bonjour Maman, je te présente François, c'est un ami du foot. Euh il passe le week-end avec nous.
    
    - Bonjour jeune homme.
    
    Elle lui lance un regard que je connais bien. Un regard de Laser. Echanges de regards entre nous, muets à cause de la petite. Cela dure à peine trois secondes avant qu'elle ne se tourne vers Margot.
    
    - Il faudrait appeler le médecin je ne suis pas tranquille.
    
    Kemb s'approche de ma mère.
    
    - Permettez-moi Madame, ...
    ... je...
    
    Kemb veut prendre Mathilde des bras de Margot.
    
    C'est mal connaître ma mère qui l'apostrophe d'une voix hautaine :
    
    - Vous êtes peut-être médecin jeune homme?...
    
    - Urgentiste Madame, médecin urgentiste.
    
    C'est dit avec beaucoup de déférence envers ma mère qui se tait. Etonnée par la profession et subjuguée par le physique, le charisme puis, par la douceur quand il ausculte Mathilde.
    
    La petite rigole avec lui. Kemb lui fait des papouilles. Ma mère échange des regards avec Margot qui dans un premier temps baisse les yeux avant de les relever fièrement . Prête à affronter la tempête qui s'annonce.
    
    C'est con et incompréhensible, mais je suis fier de ma femme.
    
    - Margot peux-tu aller chercher ma trousse s'il te plaît.
    
    Ma mère ne laisse pas passer l'occasion.
    
    - Je l'accompagne.
    
    Les deux femmes sortent. Kemb me regarde. C'est la première fois que je le vois inquiet et aussi tendu. Je le suis aussi. Mathilde s'accroche à son cou. Il la câline doucement. Nous entendons des mots mais nous n'arrivons pas à comprendre le sens de la discussion entre ma femme et ma mère. Un long conciliabule d'échanges tendus.
    
    Elles reviennent. Margot le visage fermé, tend la mallette à Kemb. Ma mère me dévisage en silence. Il y a de tout dans le regard. De l'étonnement, de l'amour et de la peine.
    
    Pendant que Kemb ausculte Mathilde, je m'éclipse à reculons pour aller aux toilettes me débarrasser du plugg. Quand je reviens ma mère boit un café en parlant futilité avec ...
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