Alice - Histoires de Sexe

Alice

... plus tard, Alain nous rejoint en finissant de se rhabiller, l’air égrillard, satisfait, puis Alice fait son entrée, quasiment nue, merveilleusement belle, sans aucune gêne :

— Il vous reste du café ?

Je m’empresse de la servir sans la quitter du regard plus de quelques secondes, mes frères la fixent pareillement. Elle boit quelques gorgées en nous observant tour à tour, pose sa tasse et fait le tour de la table en nous embrassant l’un après l’autre sur la bouche puis elle nous regarde d’un air grave :

— Je ne pensais pas vivre ça un jour. Je ne pensais pas non plus que ça pouvait être aussi bon ! Mais attention, motus et bouche cousue, personne ne doit savoir, jamais, pas de vantardises, rien ! Ce serait une catastrophe pour moi ! On est d’accord, les garçons ?

Nous approuvons tous les trois, on ne peut pas risquer de gâcher un moment pareil.

Alice finit son café et se dirige vers la salle de bain, par-dessus son épaule, elle nous lance :

— Et cette fois, c’est fini, je ne veux plus voir personne au salon, sinon ça va finir par dégénérer en gang-bang cette histoire…

Techniquement parlant, je ne sais pas trop si ça n’était pas déjà ça…

Il s’est passé une heure, je suis à la cuisine, j’entends la voiture de mon père se garer, le moteur s’arrête, je vais au-devant de lui. Il a l’air fatigué et me demande :

— Ça va, elle ne s’est pas trop embêtée ?
— Ça, je sais pas, j’ai fait mon possible, mais on n’a pas beaucoup de sujets de conversation communs, ...

... hein ! On s’est occupé comme on a pu.
— L’essentiel c’est qu’elle soit là. Bon tu peux remonter, je m’occupe de la suite.

Un peu moins d’une heure plus tard j’entends la voiture d’Alice qui démarre et qui s’éloigne, ce n’est pas bien long une heure, après toute cette attente…

Le lendemain, pendant le repas, notre père fanfaronne sur sa soirée, son incroyable activité sexuelle, sur sa virilité.

— Elle est repartie complètement flapi, c’est à peine si elle pouvait encore marcher, franchement les garçons, j’espère que vous aurez un jour autant d’expérience que moi et que vous pourrez rendre une femme aussi heureuse qu’Alice hier soir.

Je ne peux éviter un reniflement sarcastique que j’essaie de transformer en grognement d’approbation, Thierry se racle bruyamment la gorge, Alain se lève en rigolant et lâche en partant :

— Pour une fois, je suis d’accord avec toi, elle va se souvenir de sa soirée ! Elle va sûrement faire graver une plaque : « Au grand Georges, successeur de Casanova ! » Allez. Tchao, l’artiste !

Thierry et moi éclatons de rire, mon père secoue la tête, l’air navré :

— Décidément, je ne vous comprendrai jamais !

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Quelques semaines plus tard, Alice est revenue passer une soirée, mais mon père, en homme prudent, avait cette fois trouvé un remplaçant au cas où… Les deux amants ne furent donc pas dérangés de la soirée, ce qui combla mon père, du moins jusqu’à ce que Alice lui dise que finalement il valait ...