Un VP trop séduisant - Histoires de Sexe

Un VP trop séduisant

... Hendrix, mais beaucoup plus que Mickaël Jackson, ajoute Carine en s’esclaffant.
— Puis-je savoir ce que tu as bu pour être dans un état pareil ?
— Oh ! Trois fois rien, mon amour. Figure-toi que Byron est un œnophile très érudit et j’ai bu ses paroles toute la soirée.
— À mon avis, tu ne t’es pas contentée des paroles.
— Ooohh ! Que vas-tu imaginer ? Je ne nierai pas que j’aurais bien goûté son liquide séminal à même la source, mais je te jure qu’il ne s’est rien passé entre lui et moi.
— Je te crois sur parole, mon amour. C’est pourquoi, si tu as encore soif, ne te prive pas. Je dois bien avoir conservé un peu de jus pour ta jolie gorge.
— Quel coquin ! déclare Carine en gloussant. Je veux bien essayer de te sucer, mais je ne te promets rien, car mon mal de crâne nuit pas mal à ma concentration.

Telles sont les dernières paroles de Carine qui sombre dans les bras de Morphée quelques secondes plus tard. Dans un geste réflexe, je parviens à la retenir avant qu’elle explose son nez ravissant sur le sol du séjour. Puis je la prends dans mes bras et la porte jusqu’à notre lit où je l’allonge délicatement avant de lui retirer ses parures tentatrices, espérant que son réveil le lendemain matin en tenue d’Ève va lui donner quelques envies coquines dont je serai le principal bénéficiaire.

Lorsqu’elle émerge quelques heures plus tard, ma chérie a la bouche pâteuse et la mine piteuse.

Elle grimace lorsqu’elle entreprend de se redresser.

— Ouh la la, qu’est-ce qui se ...

... passe ici. Comment ai-je pu me retrouver à poil dans mon lit alors que je ne me souviens plus de rien depuis que je suis sortie du taxi qui m’a ramenée hier soir ?

Je fais donc un rappel circonstancié à Carine de notre échange à son retour, ne lui cachant pas que son taux d’alcoolémie l’avait fortement désinhibée, mais que, malheureusement pour moi, elle n’a pas réussi à mener à son terme la pipe qu’elle a spontanément entreprise sur ma personne en me découvrant endormi dans le salon.

— Ah oui ! Je me souviens maintenant. Je ne sais pas pourquoi, mais ma soirée m’avait tout émoustillée et lorsque j’ai vu ton engin tout raide sortir par l’ouverture de ton caleçon, j’ai eu envie de te faire plaisir.
— C’était une magnifique initiative, mais, malheureusement, inaboutie… et j’ai dû dormir sur la béquille toute la nuit.
— Oh ! Pauvre chéri. Je voudrais bien essayer de me faire pardonner, mais, à cette heure-ci, je ne me sens pas vraiment en état pour une partie de jambes en l’air. Et puis je te connais, je suis sûre que tu as trouvé un moyen de faire disparaître ta tension.

Je me mets à rigoler avant de répondre.

— C’est vrai que je n’ai pas eu à me forcer beaucoup pour imaginer un scénario particulièrement stimulant mettant en scène ma sublime épouse et Byron, son nouveau directeur.
— Ah oui ! Mince alors ! Parce que je ne me souviens plus de ce que j’ai pu te raconter à son propos.
— Malheureusement, je ne t’ai pas enregistrée parce que c’était plutôt direct comme ...