1. Farniente & Épilogue


    Datte: 11/12/2023, Catégories: ffh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Transexuels double, attache, yeuxbandés, Auteur: Mirabel, Source: Revebebe

    ... chercher un endroit discret, à trouver des prétextes foireux… Que ce sera idéal pour lui, non ?
    
    Je suis devenue la maîtresse de Rémy, un soir qu’il semblait avoir un coup de blues. Anola avait compris que le moment était venu, et est partie se coucher sous un prétexte bidon, en nous laissant seuls devant la télé. Je me suis assise sur le canapé, contre Rémy ; j’ai pris sa main pour la poser sur ma cuisse, il a eu un geste de recul. Je lui ai demandé :
    
    — Tu n’aimes pas ? Tu ne me trouves pas belle ? Je te déplais ?
    — Si, beaucoup trop belle, et je ne peux pas rester insensible, tu le sais et tu en abuses. Tu en as parlé à Anola ?
    — Oui, et elle m’a dit que tu pouvais être mon cadeau ! Et toi ?
    
    Rémy a eu un fou rire en réalisant qu’elle lui avait dit exactement la même chose ! Son rire étant contagieux, il a fini par me prendre dans ses bras et m’a longuement embrassée, pour que nos rires ne « réveillent pas Anola ». Alors, je me suis assise à califourchon sur ses cuisses, face à lui, sexe contre sexe. J’ai ondulé un peu du bassin, puis, après un strip-tease éclair, notre première étreinte s’est faite dans cette position.
    
    Notre liaison a été entièrement consommée quelques jours plus tard, quand je lui ai proposé de lui faire un massage Nuru. Il ne savait pas de quoi il s’agissait, il en avait entendu parler chez Sophie, mais n’avait jamais eu l’occasion d’essayer. Moi, je ne le savais que depuis que Sophie m’avait initiée. Et Rémy l’a énormément apprécié… Le ...
    ... coquin en redemande !
    
    Depuis ce jour, j’étais de temps en temps dans les bras de Rémy, je l’accueillais en moi avec joie, et il est arrivé qu’Anola m’aide à l’épuiser et à l’éteindre. Je me suis sentie revivre, tout le monde me dit que suis plus jolie…
    
    Quand Alona m’a appris qu’ils allaient avoir un petit enfant – ce que je savais déjà –, je suis retournée chez Sophie à Toulouse. Ma mission était de trouver une maison à louer ou à acheter, pour nous tous. Je sentais que c’est à Toulouse que nous devions nous épanouir.
    
    Anola :
    
    Je suis aux anges.
    
    Quand je pense à mon désarroi quand j’ai changé de genre à ma puberté ! Je pensais que ma vie était fichue, que je ne pourrais jamais vivre en famille. Dans mes rêves les plus fous, dans mes fantasmes les plus invraisemblables, je n’avais jamais pu imaginer un avenir « normal », mais à présent, j’ai une vie quasi normale, grâce à mes amis et surtout grâce à Léna et Rémy.
    
    oooOOOooo
    
    Rémy a tenu parole : il m’a épousée. Notre mariage a pu se faire, car Léna possédait, depuis son divorce, un livret de famille français, dans lequel je figurais en bonne place. Il y a eu ensuite beaucoup de démarches et de tracasseries, le maire n’a pas voulu se mouiller ; il a transmis notre dossier au procureur, et un jugement a été rendu pour me conférer une existence légale et nous autoriser à nous marier.
    
    Je suis devenue administrativement une femme, enfin presque… J’ai réussi à faire franciser mon nom, et ma carte d’identité ...