1. Escalade


    Datte: 11/12/2023, Catégories: fh, sport, amour, Oral préservati, pénétratio, occasion, Auteur: RRoberts, Source: Revebebe

    ... ce fichu virus est oublié.
    
    — Merci, Robert, c’était génial, grâce à toi.
    — Merci, Aline, c’était le pied de faire ça avec toi.
    — Je me suis sentie si minable.
    — Mais non, tu grimpes très bien, mieux que moi probablement. Ce petit incident sera vite oublié, tu repasseras en tête bientôt, tu peux sans problème.
    — Je sais, mais je suis un peu bloquée, j’appréhende.
    — Ça viendra vite, tu l’as fait en salle.
    
    Nous sommes dans un petit nuage, tellement contents de l’avoir fait, d’être dans un si bel endroit, de savourer ces moments côte à côte, c’est l’euphorie des cimes, même si cette falaise n’est pas très haute. Nos muscles sont chauds et las, nous sommes simplement bien. Moi je suis même très bien, avec cette jeune femme aux cheveux blonds bouclés qui dépassent sous le casque, son visage ovale rempli de joie, ses rondeurs aperçues.
    
    Mais il faut bien redescendre, retrouver le groupe. Le sentier demande de l’attention, ce n’est pas le moment de déraper. Il se termine même par un morceau devia ferrata, je n’aime pas trop les passages où il faut saisir une chaîne, ça glisse si on a les mains moites. Je sors les gants, et je vois qu’Aline s’inquiète. Quand je lui propose de les lui donner, elle n’hésite pas.
    
    En bas, elle se confond en remerciements et j’ai droit de nouveau à une embrassade et des bises appuyées.
    
    Tout le groupe se retrouve au camping, l’ambiance est festive, l’apéro joyeux et prolongé. On sort les réchauds, on cuisine sommaire, on partage, on ...
    ... plaisante, on se raconte nos « exploits », on boit peut-être un peu trop. Il faut dire que les prévisions ont changé : passage pluvieux en fin de nuit, pas la peine de se lever tôt pour déraper sur du rocher mouillé.
    
    Deux heures du matin. Une envie pressante(la bière…) me fait sortir du camion – un utilitaire pas encore aménagé, avec juste un matelas et des casiers remplis de matériel. Il fait frais dehors, mais il ne pleut pas encore. Devant les toilettes, quelqu’un est assis sur les marches, lisant sous la lumière extérieure. C’est Aline !
    
    — Qu’est-ce que tu fais là ?
    — Tu vois bien, je bronze. Mais chht, ça ronfle là-dessous.
    — Pourquoi tu ne dors pas ? Pas assez de sport hier ?
    — Je suis crevée, mais j’ai du mal à dormir. L’excitation de la première grande voie, peut-être.
    — Je reviens.
    
    Ouf, ça fait du bien. Je retrouve Aline, m’assieds à côté d’elle.
    
    — Tu frissonnes.
    — Ça caille, même avec la doudoune.
    — Je te frotte le dos ?
    
    …
    
    — Merci, ça fait du bien.
    — Tu as les mains toutes froides.
    — Pas de gants, et j’ai du mal à lire avec les mains dans les poches.
    
    Je m’assieds à côté d’elle, réchauffe ses mains entre les miennes. Elle pose sa tête sur mon épaule ! Je me garde bien de bouger.
    
    — Tu es tellement gentil avec moi, ça me fera des super souvenirs, cette ambiance, cette voie.
    — Elle était belle, j’ai adoré qu’on la monte ensemble.
    — Une cordée de choc… tant que je suis assurée du haut.
    
    Nous chuchotons-bavassons quelques minutes, puis Aline ...
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