Les petites stagiaires: Leslie IV,4
Datte: 10/12/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Exorium, Source: Hds
Leslie arborait un petit air ravi. Heureux. Heureux, oui. C’était le mot.
‒ Tu fais voir ?
Elle a jeté un bref coup d’œil vers la porte.
– T’inquiète pas ! On entendra arriver.
Elle ne s’est pas fait prier. Elle m’a tourné le dos et elle a relevé sa robe. Haut. Le plus haut possible.
– Et, bien sûr, tu n’as pas de culotte !
Elle a eu un petit rire.
– Ah, ben ça, mais maintenant vous savez pourquoi ! C’est trop bon quand ça râpe dessus.
– Qu’est-ce t’as fait ce week-end ?
– Je peux rebaisser ?
– Non ! Attends ! Attends !
J’ai pris un peu de recul et longuement contemplé mon œuvre. Les rouges s’étaient violacés, avaient viré au jaune bleuté par endroits, voire même au noirâtre.
– Vous l’apprenez par cœur ?
– Non, mais il y a quelque chose qui me va pas.
– C’est quoi ?
– Il manque de la couleur, en bas, là, à gauche.
– Oui ! J’avais remarqué, moi aussi. Ben, allez-y ! Rectifiez, si vous voulez.
Je lui ai passé un bras autour de la taille, l’ai solidement maintenue et j’ai lancé trois-quatre claques, à toute volée.
– Ouche !
Elle a laissé retomber sa robe.
– Bon, alors, ce week-end ?
– Oh, ben rien ! Je me suis promenée. Au milieu des gens. En imaginant.
– Quoi ?
– Plein de choses.
– Mais encore ?
– Oh, ben, par exemple, que ceux qu’avaient des lunettes, c’étaient des verres spéciaux qu’enlevaient les vêtements. Ils voyaient ce qui m’était arrivé du coup. Comment j’avais honte !
– Et comment c’était ...
... agréable !
– Non. Enfin, si ! Oui. Aussi.
– Tellement agréable que t’as fini par rentrer en courant. Ou presque. Qu’à peine la porte refermée, tu t’es foutue à poil devant la glace. Qu’il t’a fallu ton plaisir, là, tout de suite, l’œil rivé, par-dessus ton épaule, à ton derrière tuméfié. Que ça a été bon ! Rapide, fulgurant, mais tellement bon ! Tu ne t’es pas tenue quitte pour autant. Ah, non, alors ! Tu es allée t’étendre sur ton lit. Tu as laissé tes images t’envahir. Celles de ta flânerie dans la rue. Celles du pot de Zonlier, vendredi soir. Elles t’ont submergée et tu t’es doucement caressée, du bout des doigts. Il y avait les collègues. Il y avait Javeau. Et puis moi. Qui, tout en dansant, t’ai menacée d’une fessée, qui ai fini par réclamer le silence. « Écoutez tous ! Leslie, la stagiaire qu’on m’a infligée cette année est une véritable catastrophe. Pas moyen d’en tirer quoi que ce soit. J’ai tout essayé. Tout. Au point d’en être réduit à lui administrer la fessée. Sans que cela y change, pour le moment, quoi que ce soit. Aussi ai-je décidé, en désespoir de cause, de la punir devant vous. Peut-être cela l’amènera-t-il à prendre enfin son travail à cœur. Peut-être… Je ne me fais guère d’illusions, mais bon, sait-on jamais ? » Je t’ai empoignée. Je t’ai mis les fesses à l’air, ai attendu que le cercle se soit formé autour de nous et j’ai tapé. Ce que tu as gigoté ! Un vrai régal pour ces messieurs auxquels tu ne laissais rien ignorer de tes richesses intimes. Quant ...