Plaisirs des hauteurs… La suite
Datte: 01/12/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: PP06, Source: Hds
... d’avouer à Mathilde qu’elle collectionne les amants, et espère bien profiter de cette semaine de vacances sans son mari.
Mathilde n’a jamais trompé Paul… mais la chair est faible. Elle passe la nuit avec un beau blond et oublie qu’elle est mariée.
Paul, intrigué du silence de son épouse, décide de la rejoindre. Il la surprend avec son amant d’un soir. Désespéré, il s’en va sans se montrer.
Mathilde, rassurée du silence de son mari, rentre chez eux sans se faire de soucis, elle espère oublier cette aventure qu’elle regrette. Mais Paul est absent, elle trouve sur la table une enveloppe contenant des photos d’elle avec son amant. Elle comprend que Paul sait, cela explique son absence, il est parti.
Les jours passent, Paul ne revient pas. Mathilde lui laisse des messages, de plus en plus suppliants. Le dernier : « Chéri, rappelle-moi. Je suis folle d’angoisse. Je t’aime ». Pas de réponse malgré ses supplications.
Samedi matin, la porte d’entrée s’ouvre enfin. C’est Paul, son cœur fait un bond.
Après quelques mots d’explication, le silence s’installe, seulement entrecoupé par les sanglots et les reniflements de Mathilde. Paul n’est pas décidé à pardonner.
Soudain, Mathilde semble comprendre :
- Mais ? C’est toi qui as pris ces photos ?
- Tu croyais qu’elles venaient d’où ? Bien sûr, c’est moi qui les ai prises. Je t’ai vu avec Lucie et ces 2 types. Pas besoin de me faire un dessin.
- C’est donc toi qui as pénétré dans le chalet ? C’est toi qui les as ...
... agressés, tu n’es qu’une brute.
- Ma colère était telle que j’aurais pu les tuer à mains nues. Je me suis enfui pour ne pas commettre l’irréparable.
- Si tu étais là, pourquoi n’es-tu pas intervenu plus tôt ? Tu aurais pu éviter le pire !
- Le pire ? Tu te fous de ma gueule. Le pire était passé.
- Quoi ?
- Tu oublies la première nuit que tu as passé avec lui.
- Oh ! Tu sais.
- Le soir quand tu as oublié de m’appeler… ça ne te rappelle rien… J’ai été étonné de ton silence … Le matin, tu étais à poil à côté de lui quand tu me téléphonais ?
- N’ non…dit-elle timidement.
- Tu me prends pour un imbécile, j’ai vite compris qu’il se passait quelque chose. Je suis venu pour en parler directement avec toi, je n’ai pas été déçu du voyage.
Mathilde baisse les yeux… ainsi, Paul avait tout compris dès le début. Le matin, elle avait cru pouvoir faire illusion… mais sa voix l’a trahie.
- Quand je suis arrivé, j’ai croisé ta voiture, je vous ai suivi. Vous étiez bien accompagnés. Je pensais à une simple relation de bon voisinage pour une soirée au restaurant. J’étais naïf, je te faisais tellement confiance. J’ai même failli venir vous voir en toute innocence. Puis je t’ai vu, rire à la moindre de ses paroles et l’embrasser sans aucune retenue.
- Oh !
- Dans le restaurant, tu riais fort, il t’embrassait à pleine bouche. Je ne t’ai jamais vu comme ça, vulgaire, c’est le mot tu étais vulgaire. Je ne reconnaissais pas ma femme, en cette femme qui se donnait ...