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Recueil de rêveries
Datte: 27/11/2023, Catégories: fh, hsoumis, fdomine, BDSM / Fétichisme poésie, Auteur: Amaru, Source: Revebebe
Perdition… Tes lèvres sur les miennes, pour une étreinte langoureuse Ce soir, tu seras chienne, salace et audacieuse La pudeur s’est éteinte, les limites repoussées Ce soir, adieu la sainte, tes valeurs sont faussées Atmosphère délétère, comportement animal Les gestes sont pervers, nous souillons la morale Tendresse brutale, escalade verbale Je dis allié, tu dis rivale On se rend coup pour coup, la tension monte crescendo Chacun place ses atouts, on enchaîne les assauts La peau rougie, la chair meurtrie Notre violence nous nourrit Incursion en profondeur, la luxure nous sert de guide Nous poissons la candeur, dans la chaleur de nos fluides Métamorphose, final grandiose En nos cœurs, les Fleurs du mal éclosent Nos corps seront marqués, du sceau des enfers Nos âmes iront brûler, dans le souffle de Chimère Domination… Dressée ainsi devant moi, ta posture me foudroie, exposant tous mes vices Je ne fais pas le poids, écrasé par ton aura, je m’incline devant ma Némésis Mais l’appel de ton corps est trop fort pour que je garde tête baissée J’ose un regard sur tes pieds si ...
... parfaits avec le désir d’y déposer un baiser Ne suis-je qu’un pauvre sot, de sentir en moi l’espoir De pouvoir goûter le blanc de ta peau ainsi vêtue de noir Je te sens lire mes pensées et d’un simple souffle tu balayes mon aspiration Cet affront a réveillé ta colère et c’est dans un sourire que j’attends ma punition Fétiche… Juste quelques mots pour dévoiler ta peau Enrouler doucement tes bas Et sentir mon désir au plus haut Respirer profondément leur parfum Apprécier ta chair, glisser sous mes doigts Puis laisser vagabonder mes mains Pour saisir les frissons de ton émoi Perdu d’avance… Le mouvement de tes hanches me rend fou Proche du délire Dans mon corps c’est l’avalanche, mon sang bout Prêt à jaillir Trop sensuelle, trop de tout, impossible à définir Ta gestuelle, ton bagout, Sans oublier ton sourire Tu m’attires doucement vers toi Je résiste à m’en rompre le cou Et je te vois rire de mon combat Car tu sais que je n’irais pas au bout Lorsque le moment viendra, et que tu me diras « esclave, à genoux » Ma fierté s’évanouira et je te répondrai « je suis à vous »
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