1. Le rose et le noir. Ludivine


    Datte: 06/07/2019, Catégories: fh, ffh, fbi, hotel, amour, volupté, Oral 69, ecriv_c, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... part, elle me laisse le champ libre !
    
    o-o
    
    Au nouvel essayage, Ludivine m’accueille encore avec ce regard mouillé, d’une douceur tranquille. Puis elle réitère le même manège, ses doigts courants autour de moi, avec cette fois des gestes plus appuyés, des regards. Ou bien j’affabule, ou alors, vraiment…
    
    — Voilà… je pense que c’est bien. Qu’en pensez-vous ? me jette-t-elle en m’invitant à me regarder dans la glace de la cabine.
    — Bien… bien, et je pense que je vais vous inviter à boire un verre ! lui dis-je en regardant son reflet dans le miroir.
    
    Elle sursaute légèrement, sourit, et murmure :
    
    — Voyons, voyons Monsieur… Vous m’accompagnez à la caisse ?
    
    « Ah ! C’est fichu ! Mon imagination… Dommage, quand même ! » pensé-je déçu.
    
    Je la suis dans un slalom autour des présentoirs. Sa démarche est souple, vive, et j’admire à chacun de ses pas la forme de ses fesses à travers le tissu de sa robe.
    
    Bien fichue la « gamine » ! Un charme, un… Ah ! Je ne sais plus, un tout, que je regrette de ne pouvoir connaître davantage… et présenter à Laure.
    
    Elle se retourne plusieurs fois, s’assurant qu’elle ne me perd pas, son regard accrochant chaque fois le mien. Un délice ! Mais bon…
    
    Au comptoir, elle fait un signe à la caissière, et va pour me laisser en se reculant, qu’elle me murmure : « Je finis à 19 heures… » puis lance, très commerciale :
    
    — Merci Monsieur ! S’il y a quoi que ce soit… n’hésitez pas à revenir !
    
    Pas le temps de réagir qu’elle a tourné les ...
    ... talons !
    
    J’en reste pantelant, surpris… et heureux !
    
    o-o
    
    À l’heure dite, le cœur battant, je l’attends, un peu à l’écart des portes du magasin.
    
    Les lumières une à une s’éteignent, les derniers clients sortent, et enfin elle apparaît, me cherchant du regard.
    
    Dans un caban, col relevé, ses cheveux blonds épars, sa frimousse est craquante dans cet écrin.
    
    Ainsi sa beauté éclate, renforçant son air doux et calme.
    
    À peine attablés dans un coin reculé d’une brasserie proche, Ludivine veut d’emblée expliquer son hésitation.
    
    — C’est que… j’ai un copain ! me précise-t-elle, gênée.
    — Moi aussi, j’ai quelqu’un… dis-je sur le même ton.
    
    Surprise, elle me fixe, interloquée.
    
    Lisant dans ses yeux un mélange de déception et d’incompréhension, je m’empresse d’ajouter, craignant qu’elle me plante là :
    
    — Mais bon… je crois qu’on s’est plu, vous et moi. Enfin je crois…
    — Non… enfin, oui… minaude-t-elle. Vous draguez toujours les vendeuses ? Et votre petit nom c’est quoi ?
    — Jean-Pierre, JP pour les intimes. Les vendeuses ? Euh, non ! Jamais. Mais vous… Vraiment, vous m’avez troublé, je…
    — Ah ! C’est réciproque Jean-Pierre… Vous êtes un bel homme ! me coupe-t-elle.
    
    Difficiles ces premiers échanges, où chacun cherche l’autre, se demandant par quel bout commencer une éventuelle histoire à deux, le « si plus si affinités ».
    
    Pour détendre l’atmosphère, je ris, et fais mine de lui prendre la main d’un air amical, ce qu’elle esquive souplement en souriant.
    
    Je ...
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