1. Clair de lune sur Roquebrune


    Datte: 20/11/2023, Catégories: fh, ffh, couplus, Voyeur / Exhib / Nudisme fsodo, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    La nuit avait été agitée avec Freddo, qui vers trois heures du matin prétendit me prendre sur le balcon sous prétexte qu’il n’avait jamais vu une si belle lune à part mon cul. Je refusai évidemment cette nouvelle lubie. C’est alors que je l’entendis téléphoner à Roxane.
    
    Freddo – Rox, tu as vu cette pleine lune ? C’est une folie ! Je te réveille ?
    
    Roxane – Bien sûr que tu me réveilles ; il est trois heures du mat.
    
    Freddo – Si je me souviens bien, tu as un balcon, toi aussi ?
    
    Roxane – Tu m’appelles à trois heures du matin pour me demander si j’ai un balcon ?!
    
    Freddo – Tu sais l’autre jour, tu voulais que je te fasse incessamment un cunni, et je te l’ai fait, non ?
    
    Roxane – Oui, c’est vrai, j’en avais grande envie, comme disait Madame de Sévigné. Et alors ?
    
    Freddo – Eh bien, aujourd’hui c’est moi qui te demande quelque chose.
    
    Roxane – Et ce quelque chose, c’est quoi ? Une pipe ?
    
    Freddo – Non, je voudrais te prendre sur ton balcon en regardant la lune.
    
    Roxane – Merde, Fred, je dors moi à cette heure-là.
    
    Freddo – Quand tu seras réveillée, la lune sera partie en couille, espèce d’idiote !
    
    Roxane – Et ta bourgeoise, elle ne veut pas se bouger le cul pour une telle occase ?
    
    Freddo – Non, Xavière ne veut pas. Tu comprends, elle est très fatiguée en ce moment, la crise d’adolescence de son père, les soucis de peau de sa mère, plus sa bagnole, qui a été repeinte en vert par erreur. Ça fait beaucoup. Sans compter qu’elle doit expliquer aux flics ...
    ... demain matin qu’elle est droguiste et que ça rien à voir avec la schnouff qu’on a trouvée dans le débardeur de sa petite sœur.
    
    Roxane – La schnouff ?
    
    Freddo – Tu sais bien, Rox, qu’on ne peut pas parler de ça au téléphone. On ne sait jamais. Alors, ma seule solution pour cette nuit magique, c’est une magicienne comme toi.
    
    Roxane – Et comment j’explique ça à Valentin qui dort à côté de moi et qui m’a prise ce soir par tous les trous en même temps ?
    
    Freddo – Tous les trous en même temps ?
    
    Roxane – Ben oui, il a des doigts.
    
    Freddo – Écoute, Valentin, je le connais depuis la maternelle et il m’en a fait de bien pires.
    
    Roxane – Bon, rapplique, mais je te préviens à quatre heures je dors même si la lune resplendit comme du foutre dans un cendrier en verre.
    
    Et voilà mon Freddo qui s’en va sans la moindre explication ; ben oui, si je n’avais pas écouté aux portes, je n’aurais rien su de sa démarche. Ben, mon salaud, je vais te revaloir ça sur-le-champ ! comme aurait dit George Sand. J’appelle aussi vite une pine de mes connaissances, Virgil, un Roumain qui fait des études de lettres, c’est-à-dire qu’il lit le courrier qu’il vole dans les boîtes dans les immeubles du coin pour voir s’il n’y a pas moyen de faire chanter l’un ou l’autre des locataires. Il avait presque réussi avec moi. Il avait dérobé une lettre dans laquelle je disais mon amour à une pétasse dont j’aimais la foufoune, ce qui n’avait aucune importance, mais dans cette correspondance j’expliquais que ...
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