Le Projet Ch. 03 - Histoires de Sexe

Le Projet Ch. 03

... grande, un peu forte mais un joli visage qu'un grand sourire illumine souvent. Et puis toujours très soignée et tendance. Elle discute souvent mode avec mon épouse et elles échangent les bons plans pour dénicher des produits que l'on va bientôt s'arracher. Du moins chez les femmes. Quand elle arrive à la maison, Julia passe une veste, et là cela se complique pour moi car elle la porte directement sur ses sous-vêtements et elle prend un malin plaisir à laisser les trois premiers boutons ouverts. Je vous ai dit que mon obsession ce sont les seins féminins, ceux de Julia m'ont déjà fait bander plus d'une fois. Elle le sait, mon épouse aussi. Déjà avant ma nouvelle situation, je crois qu'elle l'encourageait à me provoquer. Sachant très bien que je ne me serais jamais permis un geste déplacé.

-Pardon?

-Non, écoute Alicia c'est aller trop loin. Je ne dis pas ...un jour peut-être...mais demain c'est trop vite ....et avec Julia en plus ... non.

-ARRÊTE! Tu n'as plus rien à dire ici. Tu es un larbin et puis c'est tout. C'est moi qui décide, de tout. DE TOUT, tu entends minable? Alors demain on fera l'inspection avec Julia et toi tu seras à poil et à genoux. Et je peux te jurer qu'on va tout inspecter dans les moindres détails. Tu vas en prendre plein la gueule des remarques. Tu ne veux pas? Alors prends ton joker, monte faire un sac et dégage. Va où tu veux mais tu ne remettras plus les pieds ici. Je prends un verre dans le salon, tu viendras me dire adieu.

-Mais ...

... Alicia....

-DEGAGE! Tu n'es qu'un lâche, incapable de t'assumer. Je ne veux plus te voir.

Et, sur ce, elle tourna les talons et elle partit au salon.

Je n'avais jamais vu Alicia dans une telle colère. J'avais pu voir ses joues devenir rouges, sa respiration s'emballer, elle transpirait, ses yeux a moitié fermés me lançaient des regards de haine. Il n'y avait plus rien à dire. Elle ne jouait certainement pas. Je devais partir ou ...ou de nouveau me coucher à ses pieds, encore plus profondément. Et de nouveau je ne voulais pas partir. J'allais devoir tout accepter.

J'ai attendu une dizaine de minutes, dans l'espoir qu'elle se soit calmée et puis j'ai timidement frappé à la porte du salon.

-ENTRE! a-t-elle crié sur un ton qui m'a tout de suite fait comprendre que sa colère n'était passée.

Je me suis avancé prudemment, c'est le terme exact, vers elle. Je me suis mis à genoux et j'ai parlé lentement, avec des larmes dans la voix.

-Je te demande pardon Alicia. J'ai très peur de ce que tu me demandes de faire. Je sais que cela aura des conséquences sur l'avenir et je ne m'en sens pas capable. Oui je suis lâche et j'oublie de te faire confiance. Mais pardonne-moi. Ne m'abandonne pas. Si tu veux bien m'aider j'y arriverai, je te jure que je vais y arriver. J'irai où tu voudras, aide-moi je t'en supplie...

Elle s'est levée et est partie vers la cuisine où j'ai entendu qu'elle se servait un verre, puis vers le garage. Au bout de quelques minutes elle est revenue, j'étais ...