1. La bataille des cinq espions


    Datte: 13/11/2023, Catégories: fh, hotel, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme Transexuels pénétratio, fsodo, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... voyait avec Malika, elle comprendrait sa mission avortée et trouverait n’importe quel moyen pour éviter la confrontation. Quoique, c’est Charlène, mon amie, mon aimée, peut-être notre relation passerait-elle avant la raison d’État ? Charlène est la meilleure espionne que je connaisse, elle peut duper tout le monde. Alors, pour ne prendre aucune chance, et puisque je ne pouvais répondre à cette question – notre relation à elle et moi ? Ou la raison d’État avant tout ? – je préférais ce plan simple : je m’infiltre, Malika va rejoindre sa future amante –, car il n’y avait pas d’autres intentions de la part d’un membre des Affaires Internes – et je capture Charlène. Nous la ferons parler. Simple.
    
    Au final, rien ne s’est déroulé comme prévu.
    
    Malika a normalement passé la journée, allant à l’université puis revenant à la maison, se préparant pour rejoindre Charlène. Moi, je m’étais fait passer pour un collègue universitaire désirant connaître les heures de cours de ma cible, puis je m’étais planqué le reste du jour, attendant le moment de m’introduire dans l’appartement de Charlène, avant elle. Ni vu ni connu, je suis passé par l’arrière, vêtu de mon attirail de guerrier noir, cagoule en poche.
    
    Charlène habitait le même appartement que j’avais connu il y a une éternité déjà, lorsqu’elle « cohabitait » avec Simon l’avocat. Je le connaissais bien et ainsi, j’ai pu me faufiler dans un placard dont je savais que Charlène n’ouvrirait pas. Balais, lessive, serpillière et ...
    ... réservoir d’eau chaude ont été mes compagnons durant la demi-heure d’attente avant l’arrivée de la propriétaire. J’ai pris le temps d’huiler les gonds de la porte pour ne pas me faire repérer lorsque je l’ouvrirais. Certes, je me sentais comme un gamin jouant à cache-cache, mais il fallait que Charlène considère que la soirée s’annonçait comme prévu avec Malika, que je n’étais pas dans le plan. Pour elle, j’étais toujours à New York. J’ai patienté.
    
    À son arrivée, elle n’a pas ouvert le placard comme de raison, je l’ai entendu se changer puis s’affairer dans la cuisine. Elle devait préparer l’apéro. Elle a mis les infos à la radio, où il était évoqué l’avancée des rebelles érythréens sur le gouvernement, avant qu’elle ne change pour une chaîne musicale. Elle allait et venait dans son appartement. Je ne voulais oser un regard dans l’entrebâillement, j’attendais la présence de Malika.
    
    Avec quinze minutes de retard, Malika s’est pointée au rendez-vous en toquant à la porte quatre fois rapide, puis deux fois plus espacé, comme il étant entendu entre elle et moi. C’était donc bien elle qui arrivait, et non un quelconque voisin ou colporteur. Charlène lui a ouvert, j’ai entendu les salutations, elles se sont fait des bises et Charlène l’a invitée. La discussion de Malika était naturelle, elle s’exclamait sur certaines œuvres affichées sur les murs – Charlène possédait de multiples talents, dont celui de créer des toiles picturales à connotation sexuelle – et elles ont trinqué avec un ...
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