La bataille des cinq espions
Datte: 13/11/2023,
Catégories:
fh,
hotel,
voyage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Transexuels
pénétratio,
fsodo,
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... comprendre ces quatre mots, elle s’est regardée dans le miroir, s’est tapotée le visage, la moue, elle devait avoir un sacré mal de crane :
— Mais euh… les documents ?
— Je les ai donnés à Raïssa.
Juliette a hoché la tête, comprenant la situation.
— J’ai cru que tu serais venu me rejoindre… s’est-elle plainte.
— Je suis venu, mais tu étais en pleine action avec l’Aristo. Et j’ai bien fait de ne pas revenir avant.
Juliette me regardait, je me demandais si elle avait conscience de la situation en fait. Son œil était pervers.
— Tu nous as matés ?
— Non. Je suis parti. Et je retourne maintenant en ville. La mission est terminée.
— Il reste deux jours à la mission !
— Elle est terminée. J’ai rapporté les documents. Il vaudrait mieux que nous partions tous, d’ailleurs.
Juliette a de nouveau hoché la tête, le visage fermé. J’ai continué :
— Et il faudrait me faire un retour sur la demande que je vous ai faite, il y a quelques semaines déjà.
— Dégage.
— J’attends un retour du Service. J’irai plus haut si tu ne réponds pas. Est-ce clair ?
— Dégage.
— Sinon, j’ai des photos que je pourrais faire circuler.
— Dégage.
— Où tu te la fais mettre dans le cul.
— Dégage !
— Mais oui, je pars, c’était le plan.
Et j’ai quitté New York avec deux jours d’avance, laissant une Juliette effondrée. Je n’avais pris aucune photo d’elle la compromettant. Je voulais seulement lui faire comprendre que bien qu’elle ait pu divertir la cible le temps du casse, elle avait ...
... abusé pour la suite. Et pour une cadre du Comité d’Action, ce n’était pas exemplaire. Comme si elle connaissait l’Aristo bien avant cette mission ?
Les langues qui s’enroulent entre elles, les lèvres qui s’attachent, les corps qui s’épousent, nos rythmes qui s’harmonisent. Nous soufflons nos retrouvailles en missionnaire, Malika m’enserre le cou de ses avant-bras, ses jambes ceinturent mes hanches, ses talons sur mes fesses et nous sentons une dérive des sens en même temps. Malika hurle alors qu’une chaleur se déverse de mon bassin en elle. Une petite voix déclare, ingénue : « Ça y est, nous venons de créer la vie… » puis je roule sur le côté alors que la petite voix se répète : « Ça y est, nous venons de créer la vie… Ça y est, nous venons de créer la vie… » épuisé d’avoir tout donné, si heureux de l’avoir retrouvé.
Nos respirations s’accordent dans la chambre aux fenêtres ouvertes, aux rideaux flottant dans la brise, dans la lumière nocturne de la ville. Malika revient vers moi, la main sur mon torse, sa cuisse sur les miennes, son autre main sur ma joue, ses lèvres tout près :
— On dirait que tu es parti trois mois…
Je souris, acquiesce en silence :
— Ce n’était que quatre jours. Je suis content d’être revenu plus tôt.
— C’était bien ?
— Oui, je crois avoir négocié deux/trois contrats pour le magasin…
Et je me maudis de lui mentir. Tout ce que j’aimerais dire à Malika, c’est : « La mission s’est bien passée, mon rôle n’était pas si compliqué, dérober des ...