Drôles de jeux - Histoires de Sexe

Drôles de jeux

... joliment ses jambes gainées. Comme poussées par une étrange force magnétique, mes deux mains explorent son joli fondement. Caroline reste immobile. Je suis certain qu’elle jubile à ce moment précis et je crois percevoir un gloussement de rire étouffé.

Semblant avoir repris son sérieux, elle me dit d’un ton très professionnel, sans se retourner :

— Vous pouvez vous installer, Monsieur. Souhaitez-vous un rafraîchissement ?

J’aurais préféré l’effeuiller sans attendre et la couvrir de caresses. J’ose tout de même un courtois « Oui, avec plaisir ». Il fait chaud, cela sera agréable de se désaltérer et de trinquer à nos retrouvailles.

De bonne grâce, j’ôte donc mes chaussures et m’assieds sur le lit confortablement. Elle sort alors de son grand sac un verre et un soda, verse le contenu pétillant de la cannette et me tend délicatement la boisson bien fraîche.

— Merci ! Je suis gâté, dans cet établissement, lui dis-je d’un air approbateur.
— À votre service.
— Tu en veux un peu ?

Je lui tends mon verre qu’elle refuse d’un signe de tête, pleinement dans son rôle. Entre l’amusement et la pitié, je lance alors :

— Allez, viens près de moi, ma belle, c’était top ton arrivée, mais je veux m’occuper de toi maintenant. Tu sors à peine du travail, tu as peut-être envie d’un massage…
— Non, merci, Monsieur.

Et sans me laisser le temps de répondre, elle ajoute :

— Pardon de désobéir, je dois faire tout ce que vous voulez.

Les yeux baissés, elle croise à ...

... nouveau les mains devant elle. Comme si elle attendait les ordres du maître de maison. Moi, en l’occurrence. Je ne me lasse pas d’admirer sa jolie tenue de femme de chambre, mais cela me distrait au plus haut point. Je suis troublé par la chaleur du désir envahissant tout mon corps. Tant et si bien que mon imagination peine à élaborer une réplique adéquate. Pourtant, Caroline m’a donné envie de jouer, moi aussi !

— Il fait un peu chaud, ici… Tu viens m’enlever ma chemise ?

L’esquisse d’un sourire apparaît aux coins de ses lèvres. Elle hoche la tête en signe d’assentiment et s’approche du lit d’un pas solennel en ajustant son bandeau. Je ne lui connaissais pas de talents de comédienne. Je prends une gorgée de ma boisson pour masquer l’amusement qui me gagne. Après s’être agenouillée près de moi sur le lit, elle défait consciencieusement les boutons de ma chemise. Mon verre dans une main, je pose l’autre sur sa cuisse que je commence à caresser. Elle frémit, mais s’efforce de rester imperturbable. Je prends alors l’une de ses mains et mes doigts accompagnent les siens sur mon torse.

— Caresse-moi…

Elle s’exécute en m’observant à la dérobée. Les extrémités de ses doigts passent sur ma peau en d’exquis effleurements, titillent mes tétons au passage et descendent vers mes cuisses. Je me redresse pour l’embrasser, mais elle détourne la tête, faisant mine de me refuser cette indécente faveur.

— Allons, jeune demoiselle, je ne mords pas, vous allez adorer mes baisers.

Ses ...