Enurésie
Datte: 09/11/2023,
Catégories:
ff,
poilu(e)s,
vacances,
uro,
init,
lesbos,
BDSM / Fétichisme
Auteur: Lorette, Source: Revebebe
Quand j’étais jeune, il m’arrivait fréquemment de faire pipi au lit.
Une fois adolescente, le problème étant toujours d’actualité, mes parents finirent par me faire consulter des pédiatres, puis des psychiatres, mais je dois dire sans grand succès. Certes, je ne mouillais plus mes draps de façon systématique, mais les accidents étaient fréquents et survenaient toujours aux moments les plus inattendus. Un grand ponte en avait conclu que j’étais pourvue d’une toute petite vessie, tandis que mon psychanalyste favori penchait plutôt pour un traumatisme de la petite enfance. Quant à moi, j’en avais vraiment ras le bol de passer tout mon temps libre à consulter ces rigolos.
Ensuite survint ma crise d’adolescence. J’étais vraiment mal dans ma peau. J’ai fugué deux fois, me suis ouvert les veines, deux fois aussi, et ai consommé pas mal de substances illicites pour ne plus penser à ce monde vraiment pourri dans lequel on m’avait obligée à vivre. J’ai terminé l’année de mon bac dans une maison de repos, assommée de psychotropes.
Ensuite, je suis rentrée sagement à la maison. Je n’avais pas envie de continuer mes études, je restais toute la journée enfermée dans ma chambre à écouter de la musique au casque, à m’en faire péter les tympans. Ma mère jouait des pieds et des mains pour que je reprenne une vie sociale. J’avais bientôt 20 ans et elle désespérait que je sois un jour « normale ». Quant à mon père, il ne me parlait pratiquement plus depuis des mois, depuis le jour où ...
... il s’était aperçu que je lui faisais les poches pour me payer de la dope.
Mon salut vint de l’arrivée de nouveaux voisins. Ils avaient une fille qui avait à peu près mon âge, une nana un peu frêle qui chercha, dès son arrivée, à se lier d’amitié avec moi. Malgré mon air bougon et peu avenant, elle venait fréquemment frapper à ma fenêtre, pour discuter cinq minutes, de tout, de rien, juste pour faire causette. Ma mère, qui s’en aperçut, se raccrocha à cette branche de salut et tint absolument à ce que je m’en fasse une nouvelle copine. À mon insu, elle l’invita plusieurs fois à la maison, manger des crêpes, ouvrir les œufs de Pâques, des trucs comme ça.
Natasha, qui était la gentillesse même, réussit peu à peu à m’amadouer. Je ne trouvais aucun prétexte pour me débarrasser d’elle car elle n’avait pas de défaut majeur : elle n’était ni chiante, ni collante, ni donneuse de leçon, encore moins imbue de sa petite personne, et semblait vraiment très ouverte à toute possibilité. Et puis, elle me prenait tel que j’étais, sans jugement ni reproches, elle savait m’écouter et je ne pouvais finalement que l’apprécier.
Ensuite vint la période où nous fûmes un peu plus intimes. Nous nous étions débarrassées de ma mère. Natasha et moi passions de longues heures à discuter dans ma chambre. Je crois que je l’admirais, c’était la première fois que j’avais une vraie copine, une amie à qui je pouvais tout dire, tout raconter, même mes pensées les plus tordues, et je ne m’en privais pas. ...