1. Faites les mots, pas l'amer


    Datte: 06/07/2019, Catégories: f, fh, extracon, inconnu, piscine, hotel, douche, amour, vengeance, contrainte, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral nopéné, jeu, Humour Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... d’une intensité inconnues.
    
    Cela ne dure toutefois pas. Visiblement troublée par ce que sa nudité réveille en moi, elle s’abandonne plus ouvertement à mes caresses verbales. Des frissons d’excitation commencent à parcourir sa peau, son ventre montre quelques signes d’impatience. Je tente d’inverser les rôles pour calmer le jeu. Pour entendre par ses mots ce qui se passe en elle.
    
    — Dites-moi vos mots, offrez-moi dans votre langue les bruits de la bouche de l’homme juste avant de sucer vos seins, ses murmures avant de les lécher, ses soupirs au moment de les effleurer.
    — Brust, Brüste… mais ce ne sont pas de beaux mots pour l’amour. J’aime mieux Titten, je trouve cela plus excitant. Il y a dans cette répétition une gourmandise qui rend bien l’impatience de l’homme juste avant de s’en emparer. On dit aussi Busen, c’est plus voluptueux. Les miens sont trop petits pour être des Buuuuusen. Titten, c’est plus… comment dire, …malicieux ? Il y a quelque chose de léger dans ce mot, comme un sourire complice.
    
    Comme des êtres primitifs, nous nous mettons alors à jouer avec ces sons érotiques, ces onomatopées du désir primaire pour le corps de la femme.
    
    — Titten…
    — Té-ton…
    — Brüüüüüste…
    — Mamelle…
    — Membel…
    — Nibard…
    — Busen…
    — Busen ? Comme bosom en anglais ? Le giron, le sein maternel…, vous avez allaité ?
    — Deux enfants. Une sensation incomparable. C’est peut-être ce que j’apprécie le plus chez un amant qui sait bien jouer avec mon corps. Ce qui me manque aussi ...
    ... lorsque plus personne ne me touche. Je deviens folle quand je ne suis pas dévorée régulièrement.
    — Désolé, mais vous avez dit « sans toucher », je ne peux donc rien pour vous cet après-midi.
    — J’imagine que vous allez en user avec habileté, dit-elle avec un délicieux rire de gorge. Ce n’est pas pour me déplaire. Parlez-moi de mon ventre, maintenant, pour me changer les idées.
    — Déjà ! Mais nous n’avons pas encore fait le tour de vos seins, nous n’avons même pas parlé des aréoles, du grain de peau tout autour, de tous ces lieux où je voudrais pouvoir poser mes lèvres. Votre peau semble si douce et si chaude à caresser, elle…
    — Arrêtez, vous me faites trop de bien. Le ventre maintenant, pour me calmer !
    
    Je ne suis pas sûr que le sujet soit moins troublant, tant ce blason du corps féminin est pour moi une source inépuisable d’inspiration. Celui de Meike est plat et musclé, sans doute par une pratique sportive régulière. Mais tout en cette colline délicieusement dessinée invite à y poser la tête. Si elle m’y autorisait, je commencerais par écouter longuement la vie qui palpite en elle.
    
    — Votre ventre, j’aimerais pouvoir le découvrir à genoux devant vous. Poser ma joue juste sous le creux de votre nombril, et m’enivrer des parfums qui montent d’entre vos cuisses. Après je voudrais que vous me laissiez passer mes bras autour de votre taille.
    — C’est une sensation trop dangereuse pour moi, jamais je ne vous laisserais faire…
    — Parce qu’une fois franchie cette limite, il vous ...
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