Sifa
Datte: 06/11/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Orenbarre, Source: Hds
La chaleur étouffante avait paralysée tout mouvement dans la savane. Le soleil apposait un filtre jaunâtre au paysage fait d’herbes hautes et d’arbres épars. Me balançant mollement sur mon hamac, je somnolais à moitié et pensais à ce qui s’était passé dans ma vie ces derniers jours.
Médecin depuis une dizaine d’années, mon cabinet de généraliste ne désemplissait pas et je bénéficiais d’une bonne réputation au sein de la petite ville de Bretagne dans laquelle j’exerçais. Tout allais bien dans ma vie professionnelle, par contre dans ma vie privée, c’était le désert. Très pris d’abord par mes études, ensuite par mon travail, je n’avais pu garder les quelques conquêtes que j’avais fais durant toutes ces années.
A l’approche de la quarantaine, une remise en cause s’imposait dans ma vie. Il fallait que je bouge sinon j’allais finir par m’encroûter et vieillir prématurément.
Des amis, médecins comme moi avaient choisis une autre voie. Leur diplôme en poche, ils avaient rejoints médecins sans frontières et m’avaient souvent vantés leurs vies aventurières et passionnantes. Je pris, après avoir pesé le pour et le contre, la décision de suivre leur exemple et de postuler pour un poste au sein de l’organisation.
Quelques mois plus tard, me voici en poste au nord du Togo, près du parc national de la Kéran. Je dois visiter plusieurs petits villages pour faire un rapport sur l’état sanitaire des lieux. M’accompagnent dans ma mission : Samuel qui est en quelque sorte mon guide ...
... sur le terrain et Sifa une jeune femme du pays tout juste sortie de la fac de médecine qui devra à mon départ s’occuper de la population locale.
Sifa est une fille formidable, non seulement elle est merveilleusement belle, mais en plus de cela elle a un caractère enjoué et pétillant. Toujours le sourire aux lèvres, curieuse de tout, cette Togolaise est un vrai bonheur.
Les premiers jours ne furent pas faciles pour moi. Peu habitué à une telle chaleur, je fatiguais vite et était souvent désespéré par le peu de moyen à notre disposition pour intervenir médicalement. Heureusement Sifa, qui pourtant était moins expérimenté que moi, trouvait toujours une solution aux différents problèmes.
Malmené par les moustiques, ma peau me grattait et m’irritait. Gentiment, Sifa passait tous les soirs dans ma tente pour me passer un baume anti-moustiques qui m’apaisait. A chaque fois, au contact de ses doigts sur ma peau, j’avais du mal à contenir mon émotion et a son départ, seul dans mon lit de camp, je dois avouer que je me masturbais en pensant aux formes généreuses de son corps.
Les jours passants, une complicité naquis entre Sifa et moi. Moins fragile qu’au début, mon corps s’habituait aux rigueurs de la région et mon humeur s’en ressentait. Rigolant et nous amusant souvent ensemble, il me semblait rajeunir de quelques années. Tout les soir, Sifa continuait à me rendre visite sous la tente et tout les soirs, l’envie de la prendre dans mes bras se faisait plus pressente.
Le ...