1. Clorinde revient (18)


    Datte: 02/11/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... mouilles, je parie.
    
    - Peut-être.
    
    Avec un petit rire émoustillé.
    
    - Peut-être ? Faut aller vérifier alors ! Ça s’impose.
    
    Encore un petit rire. Un peu plus émoustillé encore.
    
    Ma main est descendue jouer avec le liseré du pyjama. L’a obstinément longé. S’est enfin glissée dessous. Est descendue. Descendue encore. A rencontré un petit bouquet de poils. L’a résolument franchi. Au-delà, c’était à découvert. Tout lisse. Mes doigts se sont faufilés le long de la douce fêlure, y ont tenté une incursion. S’y sont noyés.
    
    Elle a doucement gémi. Et s’est jetée à leur rencontre.
    
    Je me suis penché à son oreille.
    
    - Qu’est-ce tu disais tout à l’heure ? Qu’en levrette la première fois…Elle a frémi.
    
    - Oh, non ! Non !
    
    Et puis, plus bas.
    
    - Si ! Oui.
    
    Et elle s’est tendue vers moi, penchée à l’équerre, accrochée des deux mains à la rambarde de la fenêtre.
    
    J’ai fait glisser, jusqu’en bas, la culotte de pyjama. Mes doigts ont arpenté la rainure entre les fesses. Qui ont ondoyé. Qui m’ont réclamé. Ma queue est venue lustrer l’entrée de son petit réduit d’amour, s’y est enfouie. Elle l’a accueillie avec un râle de bonheur. Nos souffles se sont conjugués. Et nous nous sommes élancés vers notre plaisir. Pas un seul instant elle n’a quitté Savoy des yeux. Jusqu’au bout. Jusqu’à la fin. Quand elle a déferlé. À grands cris éperdus.
    
    * * *
    
    Clorinde est venue s’allonger à mes côtés au bord de la piscine.
    
    - Vous avez aimé ça, me voir, hier soir, avec Savoy ?
    
    - ...
    ... Tu sais bien que oui.
    
    - Vous avez fait un vœu ? Parce que c’était la première fois. Jamais vous m’aviez vue en train avec un mec avant. Entendue, oui. Mais pas vue.
    
    - J’en ai fait un, oui.
    
    - Le dites pas ! Le dites surtout pas ! Ça l’empêcherait d’arriver. Je sais ce que c’est, n’importe comment ! Ça me concerne.
    
    Elle s’est redressée, appuyée sur un coude.
    
    - J’y ai pensé à vous, n’empêche, pendant. J’y ai pensé que vous regardiez. Et c’était un peu comme si vous étiez là. J’aimais bien. J’aime bien pas avoir de secret pour vous. Me dire que j’ai aucun secret pour vous. Même là-dessus. Surtout là-dessus. À plein d’autres trucs aussi je pensais. À tout le contexte. Vous. Le patron. Lydie.
    
    - À propos de Lydie…- Je sais, oui, elle m’a dit. Vous avez couché. Juste après. Et de la même façon que nous on l’a fait. En levrette. C’était obligé ça, attendez ! J’en étais sûre que ça allait arriver. Oh, mais c’est bien. C’est même très bien. Pour plein de raisons. Et parce que Lucie maintenant on peut plus trop compter sur elle. Alors autant que ce soit Lydie. C’est quelqu’un que je connais. Qu’habite juste à côté. Je peux veiller au grain. Vous surveiller. Que vous tombiez pas amoureux. Parce que ça, encore une fois, vous avez pas le droit.
    
    Elle a soupiré. Haussé les épaules.
    
    - Et moi non plus.
    
    - Toi non plus ?
    
    - Est-ce que c’est qu’un truc de cul avec Savoy ? Je suis pas sûre. J’ai bien peur que ce soit plus compliqué que ça.
    
    - Et lui ?
    
    - Oh, lui, il ...