Au milieu coule une rivière - Histoires de Sexe

Au milieu coule une rivière

Chaleur d'été accablante, la canicule.

Chaleur encore dans cette source de montagne sulfureuse, où comme aux étuves, les amants accordent leurs élans qui deviennent brûlants

Et puis une envie de fraîcheur.

Non loin de là coule une rivière, onde vive et claire qui les invite à se poser sur la pierre.

Elle traverse le petit pont et s'installe sur un rocher. Il la regarde, elle l'éclabousse du bout du pied.

Et sent le feu qui consume son bas-ventre.

Elle soulève sa robe légère et se cambre sur la pierre. Sans un mot il se met torse nu et s'assoit à son tour. Juste en face d'elle, del'autre côté de la rivière. Elle écarte les cuisses, penche la tête en arrière. Elle le regarde en coin, sourire aux lèvres, quand elle commence à se toucher.

Elle aime son regard qui s'enflamme. Elle voit son sexe gonfler son pantalon. Il l'ouvre et en sors sa verge impétueuse. Il se caresse aussi en la dévorant des yeux. Ils ne disent rien, ils se regardent. Son clitoris gonfle sous ses doigts, sa vulve rougeole de désirs. Elle se rasseoit pour regarder son amant,haletante. Elle retire sa robe et, nue, glisse dans l'onde ...

... claire.

Une belle roche plate, comme un autel pour le sabbat émerge au milieu de la rivière. Elle s'y rend et sans un mot s'y alanguit. Couchée, les bras tendus au dessus de la tête, les jambes repliées et écartées, sa fleur posée comme une offrande tout au bord de l'autel. Offerte et abandonnée, elle ferme les yeux et attend qu'il vienne la cueillir.

Et il ne la fais pas languir. Presque aussitôt elle l'entend plonger dans l'eau. Elle frissonne sous le soleil brûlant.

Il vient à elle. Dans l'eau froide jusqu'à la taille, il lèche son intimité offerte au bord de la pierre. Il sent son excitation vive et palpable. Et lorsqu'il enfonce son doigt dans la fournaise,la Fontaine jaillit. Son eau se mêle à celle de la rivière et à la salive de son amant avide qui vient s'y désaltérer avant de s'extraire enfin de l'eau froide.

La chaleur l'emporte. Malgré le temps passer dans l'eau glacée sa verge fière est tendue et pleine d'ardeur.

Elle se recule sur la pierre. Il avance entre ses cuisses et enfin la pénètre. Il enroule sa langue avec la sienne, et la prend, fougueux comme le torrent tumultueux autour d'eux !