1. IDEM - Chapitre 3 : Préliminaires


    Datte: 23/10/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Valtesse, Source: Hds

    Après cette journée étrange passée tous les deux, je ne pouvais plus taire l’attirance que je commençais à ressentir pour lui.
    
    C’était du délire. Nous n’avions rien en commun S’il existe une échelle qui permet de mesurer toute à la fois le charisme, la réussite professionnelle et personnelle, la confiance en soi et dieu seul sait quoi d’autre, il serait tout en haut et je serais tout en bas.
    
    Et pourtant, pour une raison qui m’échappait alors, l’attirance semblait réciproque.
    
    Sinon, pour quoi aurait-il débarqué chez moi le lendemain, un cocktail à la main ?
    
    Je ne pus cacher ma joie d’ouvrir la porte sur ce visage qui avait hanté une grande partie de la nuit.
    
    - « On le boit tout les deux au bord de la piscine ? » Bien sûr que j’aurais dû refuser. Mais je n’ai et n’ai jamais eu la force de certaines personnes qui se contente de faire ce qu’il faut faire. Et qui en prennent du plaisir.
    
    Je le suivis jusque sur sa terrasse où un verre similaire à celui qu’il tenait m’attendait.
    
    Je pris place sur un petit canapé d’extérieur et me délectai de ce cocktail dont je ne connaissais ni le nom, ni le goût.
    
    - « C’est une caïpirinha. Un mélange de rhum, de sucre de canne et de citron vert. C’est fort. Ne te force pas si tu n’aimes pas. »J’adorais le rhum. C’est le tout premier alcool que j’avais gouté. J’avais profité d’un après-midi pâtisserie avec ma mère, pour, en secret, boire cul-sec le rhum qui devait normalement venir parfumer le gâteau. J’avais alors ressenti ...
    ... une vive sensation de chaleur le long de mon œsophage, puis de mon ventre et enfin entre mes cuisses. Je gardais, depuis, une tendresse particulière pour cet alcool.
    
    La caïpirinha était délicieuse. Il était délicieux. Le cocktail me fit très rapidement tourner la tête. Je n’avais rien mangé depuis la veille et il faisait chaud. Le bruit de l’eau, autre liquide très présent dans mon imaginaire érotique, ajoutait à la scène une charge sensuelle plus grande encore.
    
    Je pris le temps de détailler celui qui me faisait face. Il était torse-nu. Il n’était pas excessivement poilu mais davantage que les hommes que j’avais connu jusque-là. Ça n’était pas pour me déplaire, au contraire. Il n’était pas musclé et pourtant son torse était bien dessiné. Pas une trace de graisse, un bronzage impeccable, une peau soyeuse. Plus mes yeux s’attardaient sur lui, plus mon verre se vidait, et plus je sentais mon sexe se gonfler. Mon esprit divaguait. Je le voyais avancer vers moi, rassembler mes cheveux en une queue de cheval bien haute pour me forcer à descendre du canapé et me mettre à genoux. Je l’entendais m’ordonner de le sucer tandis qu’il enfonçait avec brutalité son sexe déjà bien gonflé entre mes lèvres. En arrière-plan de toutes ces images, j’essayais tant bien que mal de tenir une discussion tout à fait banale avec lui et dont je ne garde aucun souvenir.
    
    L’après-midi passa très rapidement. Sa femme était alors dans une maison de repos, épuisée par une dépression contre laquelle ...
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