Damia? Vous avez dit Damia... 04
Datte: 21/10/2023,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byANDRERP95, Source: Literotica
... plonger. Le capitaine range les produits dans des casiers.
Il fait de plus en plus chaud. Je suis mal à l'aise avec mes grosses baskets. Au bout d'un moment, je m'en débarrasse. J'aurai aimé aussi ôter mon short mais cela m'était impossible. Par contre, je garde ma chemise qui protège mon torse des ardeurs du soleil.
La pêche a duré deux bonnes heures. Les deux plongeurs s'arrêtent afin et rejoignent définitivement le bord, à peine essoufflés. Leurs caleçons collent contre leurs corps mouillés. Cela me trouble de voir leurs fesses moulées dans le tissu et surtout les bosses de devant. Deux grosses bosses noires.
Je les dévisage discrètement. Des muscles partout, les torses imberbes et des jambes au contraire, couvertes de poils noirs frisés. Cela forme un contraste étonnant. Ils restent en maillot pour sécher au soleil.
Il est déjà midi. Pas âme qui vive autour de nous. Nous sommes la seule embarcation à des kilomètres aux alentours et seuls sur cette immensité. C'est l'heure du repas. Les deux jeunes plongeurs font le service et amènent à manger sur le pont. Des fruits, des fromages, des salades de tomates et de poivrons, du pains, du lait, de l'eau, des dattes. Un repas frugal que nous mangeons assez rapidement.
Ils parlent entre eux, ou plutôt, c'est Mourad qui parle. Je reconnais les prénoms de Khaled, Sylvie, Damien et même Damia. Je comprends vite qu'il leur raconte mes aventures avec eux. Je me sens rougir quand les marins me regardent. La conversation ...
... s'anime et à voir leurs regards, ou entendre leur exclamations, ils ne semblent pas croire ce que raconte Mourad.
Bien entendu, je suis complètement exclus de cette discussion dans leur langue. Je devine que les deux jeunes marins se nomment Rachid et Tahar. Je n'ai pas ouvert la bouche depuis mon arrivée sur ce bateau et personne ne m'a adressé la parole.
A la fin du repas, les jeunes se lèvent pour débarrasser. Leurs peaux sont sèches, mais les caleçons de bain encore humides, collent toujours contre leurs bas-ventre et leurs fesses.
- Damia aide les
Je lève la tête vers Mourad avant de réaliser qu'il a employé le prénom féminin. Le patron comprend le français mais s'adresse à Mourad en arabe. Les deux jeunes aussi. Tout le monde parle le français dans ce pays.
Mourad se remet à parler. Une longue diatribe. De nouveau le mot fatma, les prénoms de Sylvie et Khaled, et plusieurs fois le mien féminisé. Tous me regardent et je rougis de plus belle en baissant les yeux.
Les deux jeunes finissent de ranger le restant du repas et nous servent à nouveau du thé brûlant et odorant que nous buvons à toutes petites gorgées.
Le patron dit quelque chose à Mourad. Une phrase brève et sèche. Mourad souri d'un air entendu. Les deux jeunes marins en font autant. Le bateau tangue doucement au grès de la houle. Je me sens prisonnier. Sentiment oppressant de solitude.
- Le chef, il aimerait voir ta petite culotte.
- Non, Mourad. Non Pas ça.
Ma voix est toute cassée, ...