Isabeau de Bavière, ou quand une femme perdit la France
Datte: 20/10/2023,
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Auteur: OlgaT, Source: Revebebe
... reine à l’occasion de l’Ascension 1405. Isabeau aime le luxe, les bijoux et les beaux vêtements, et comme une souveraine se doit d’être la vitrine de ce qui est à la mode, tout le monde la suit. Nouvelle mode, nouvelles coiffures et de plus en plus de peau montrée : la gorge, les épaules et même une sacrée échancrure entre les seins. Le moine lui dira dans son sermon, en présence du roi, pour une fois lucide :
Le chroniqueur Brantôme, qui écrit au siècle suivant, qualifie quant à lui Louis d’Orléans de grand débaucheur des dames de la cour. Il raconte une terrible anecdote : un soir, le roi Charles VI, lors de l’une de ses crises, erre dans le château et va dire bonsoir à son frère le duc d’Orléans, qui, occupé à besogner la reine, ne s’interrompt pas. Isabeau a la tête sous les couvertures et le roi ne la reconnaît pas, bien au contraire. Charles et Louis vont se partager la « ribaude ». Son frère lui a juste demandé, par respect pour cette « grande dame », de ne pas retirer la couverture sous laquelle elle dissimulait son visage !
La conduite libertine de la reine et de sa cour scandalise les grands du royaume comme le peuple. Isabeau a eu autant d’amants que possible. Parmi les noms qui furent cités : le vidame de Maulle, conseiller du Duc de Bourgogne, Lourdin de Saligny, Pierre de Giac(1377-1427), qui sera ensuite ministre de Charles VII, Georges de la Trémoille(1384-1446), futur conseiller de Charles VII et ennemi de Jeanne d’Arc. Une rumeur alimentée par les ...
... ennemis de la reine prétendait qu’une de ses distractions était, à l’instar de Messaline, de se déguiser en prostituée avec quelques dames de sa suite et de se rendre dans les rues malfamées de Paris et de se livrer à la « bourdelerie », en s’accouplant avec des « voleurs et des meurtriers ». En tout cas, Isabeau a prouvé qu’on savait s’amuser à cette époque, avec des fêtes somptueuses, et ses nombreux amants.
Louis de Bosredon fut le plus célèbre des amants d’Isabeau, à cause de la punition que lui fit infliger Charles VI. Le connétable Bernard d’Armagnac, et le prévôt de Paris, Tanguy du Chatel, décident de mettre un terme aux intrigues d’Isabeau et de son amant Bosredon, qui était premier écuyer de la reine. Bosredon était le principal compagnon de débauche d’Isabeau, c’était aussi le plus dépravé, l’organisateur et l’instigateur de toutes les orgies. Bosredon était grassement payé par la reine qui était fort riche. Isabeau, qui était probablement très amoureuse, donnait à son amant Bosredon d’importantes sommes d’argent et des joyaux. Pour perdre Bosredon, le Duc de Bourgogne fit savoir à Charles VI que Bosredon était l’amant de la reine. Un jour Louis de Bosredon, qui revenait de Paris, croisa sur son chemin le roi, tandis qu’il rejoignait le bois de Vincennes. On dit qu’il salua, ce jour-là, le roi d’une façon très cavalière, sans prendre la peine de descendre de son cheval, comme l’exigeait l’étiquette, ce qui ne fit qu’énerver le roi davantage. Furieux de l’affront que ...