Viennoiseries viennoises
Datte: 18/10/2023,
Catégories:
ff,
fff,
couleurs,
frousses,
pastiche,
Humour
aventure,
Auteur: Laetitia, Source: Revebebe
... Deauville est une sorte d’annexe des beaux quartiers parisiens, un peu le 21e arrondissement, en quelque sorte.
À Deauville, il est plus aisé de trouver des escarpins Louboutin, que des tongs dans les magasins des coquettes rues piétonnes.
Après avoir emprunté les planches pour longer la plage, Mangouste bifurqua par l’allée qui passait entre le casino et l’hôtel Le Normandy. Elle voulait pénétrer dans l’établissement renommé par une entrée dérobée, afin de rejoindre l’escalier de service pour monter discrètement jusqu’au 4e étage où se situait la suite réservée par Nathalie Wang.
Suite 401, celle de Nathalie. Elle n’avait pas eu ce renseignement en soudoyant le réceptionniste du Normandy. Habitués aux VIP, ceux-ci savaient rester discrets sur leur clientèle. Elle était plutôt entrée dans le système informatique de l’hôtel pour y consulter la liste des clients. Plus simple, plus rapide, pas de perte d’énergie à convaincre et à marchander, voire à menacer. La suite était réservée pour trois jours encore, sous une fausse identité, certes, mais aucun doute sur l’occupante. Nathalie Wang n’était pas seule. Une chambre, sûrement plus modeste, était réservée aussi. À coup sûr, des gardes du corps ou des hommes de main. Les gugusses de Paris avaient parlé de deux filles qui accompagnaient Nathalie Wang. Peut-être des femmes de mains plutôt ?
La porte de la suite était bien entendu verrouillée. Une fois dans le système informatique du Normandy, rien de plus simple que de ...
... fabriquer une carte magnétique avec les codes de la suite 401 placés sur une puce. Après avoir effacé ses traces, l’opération était complètement transparente. Elle en profita pour inclure sur la carte les codes pour ouvrir la porte de l’entrée de service pendant qu’elle y était.
Le voyant de la serrure magnétique passa du rouge au vert, Mangouste put ouvrir discrètement la porte.
À peine dans l’entrée de la suite, elle entendit des gémissements en provenance de l’intérieur. Elle referma discrètement et s’approcha à pas de loup. Elle traversa le salon de la suite. Une bouteille de Dom Pérignon vide traînait sur l’épaisse moquette où Mangouste s’enfonçait jusqu’aux chevilles au moins. De la chambre, les gémissements reprirent :
— Mona, viens sur moi, dit une voix au fort accent anglo-saxon mâtiné d’intonations asiatiques. Voilà comme ça. Toi, Lisa, occupe-toi de mes seins.
Nathalie était a priori très occupée, avec… Mona et Lisa. Décidément, dans le petit microcosme des femmes et hommes de main, les noms, surnoms ou pseudos, ça devient n’importe quoi. Tout le monde ne peut pas s’appeler Mangouste après !
En s’approchant sur la pointe des pieds, elle put apercevoir une grande femme asiatique, ressemblant aux photos de Nathalie Wang, nue sur le lit, autour de laquelle s’affairaient deux jeunes filles brunes :
— Occupe-toi de mon sexe Lisa et toi Mona, embrasse-moi ensuite tu me lécheras les seins. Tu sais que j’adore qu’on me lèche les seins. Aah ouiiii, petite ...