La vie de Sophie Ch 02
Datte: 15/10/2023,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bymeo75, Source: Literotica
... rythme de mes caresses, à moins que cela ne soit l'inverse, jusqu'à ce que son corps se tende comme un arc pendant une vingtaine de secondes, la respiration coupée! J'étais tendue à ses côtés moi aussi le souffle coupé. Elle mit longtemps à revenir et prendre conscience d'où elle était. Elle se lova contre moi, m'envoya un merveilleux sourire avant de s'endormir. Curieusement je n'avais pas pris mon plaisir ce soir là, mais cela ne me manquait pas, j'avais eu bien d'autres émotions. Je touchais du doigt comme j'étais amoureuse. De Sophie, du plaisir qu'elle me donnait en me permettant de me découvrir. A quel point elle se donnait à moi, sans rien se cacher.
******
Avec le temps, notre proximité aurait pu générer de nombreuses rumeurs sur notre homosexualité rampante. Nous étions inséparables, nous habitions ensemble. Il n'en fallait en général pas plus. Curieusement ce n'était pas le cas. Peut être car l'une comme l'autre nous étions et restions très féminines et très dans les clichés de la séduction. Je crois surtout que c'est parce que l'amour qui nous unit n'avait rien à voir avec une attirance homosexuelle. Je n'étais pas attirée par d'autres femmes, comme Sophie ne l'était pas plus. Nous nous étions trouvées l'une comme l'autre, peu importait le sexe. Nous ne cherchions pas un certain miroir narcissique dans l'autre, ni une protection par rapport au mâle dominant et violent, mais cette passion était toute tournée vers l'autre. Même si j'ai pu avoir quelques ...
... histoires hétérosexuelles depuis, j'ai pu mesurer à quel point ma relation amoureuse à Sophie était unique. Quant à la réciproque, son amour confinait à la dévotion et à l'absolu.
Au matin je me réveillais avant elle, encore une fois. Sophie n'était pas une grande dormeuse mais les émotions étaient les plus fortes et elle avait besoin de récupérer. Ses marques étaient impressionnantes, je résistais à les suivre du doigt. Ma violence de la veille avait disparu et une immense tendresse m'envahissait. Je lui préparais un cachet d'aspirine pensant que peut être cela la soulagerait. Elle se retourna et m'adressa un grand sourire, les yeux à peine entrouverts. Son ventre, ses seins, son sexe m'attirèrent. Envie de les caresser, de les mordre, de les flageller maintenant que j'avais appris cette sensation. J'avais aussi très envie d'apprendre à la remplir, comme elle aimait, encore plus. M'enfoncer en elle. Mais il me fallait partir, le travail qui m'attendait était affolant. Un léger baiser et je disparus sachant qu'elle ne pourrait pas non plus traîner très longtemps au lit.
La catastrophe m'attendait à mon arrivée. Le directeur marketing avait décidé d'avancer d'une semaine la présentation annuelle du plan marketing de ma marque. Cela signifiait que j'avais une semaine de moins pour faire tout le travail, je serais donc en charrette jusqu'à Lundi. Je craignais même d'y passer tout mon week-end. J'étais surtout déçue pour Sophie, pour ce que nous créions toutes les deux. La ...