L'effet Papillon - Histoires de Sexe

L'effet Papillon

... d’appeler Pierre, Sabine reconnut Myriam, une des employées de son entreprise venue récupérer sa fille au train dont elle venait de descendre.

— Hello Sabine. Comment vas-tu ? demanda Myriam avec un grand sourire. Comment s’est passée ta semaine de prospection en Belgique ? J’espère que tu as pu ramener de beaux contrats pour la société.
— Bonsoir, Myriam, répondit la responsable commerciale avec un sourire las. Je ne peux pas te communiquer d’informations pour l’instant, mais j’espère en tout cas que la direction sera contente de ma campagne belge.
— Dis-moi, tu as l’air crevée ! Tes prospects belges ont dû t’en faire voir de toutes les couleurs.
— Non, rassure-toi, ils ont été très courtois avec moi, mais il est vrai que j’ai eu de grosses journées et des nuits plutôt courtes. Le week-end me fera le plus grand bien.

Tu parles ! pensa Myriam avec un léger sourire en coin.Je crois plutôt que tu t’es fait tringler dans les grandes largeurs…

— Comment vas-tu regagner ton domicile ? interrogea-t-elle après avoir évacué ses pensées irrespectueuses.
— En principe, mon mari doit venir me chercher. Mais j’ai l’impression qu’il n’est pas encore arrivé.
— Écoute, pas la peine de l’embêter. Il me semble que nous habitons à quelques kilomètres l’une de l’autre. Si tu veux bien, je vais te raccompagner.

À ce moment arriva la fille de Myriam.

— Coucou, Lucie, je te présente Sabine la responsable commerciale de l’entreprise qui m’emploie. Elle rentre d’une tournée en ...

... Belgique. Nous allons la raccompagner avant de rentrer.

Cindy salua la collègue de sa mère d’un vague grognement et les trois femmes se dirigèrent vers la Peugeot de Myriam.

— Bonsoir chéri, tu es là ? cria l’arrivante dans le couloir de l’entrée après avoir posé sa valise et accroché sa veste à la patère.

Le son de la voix de son épouse adorée tira Pierre d’un rêve étrange et confus.

— Oh ! mon pauvre amour ! s’exclama Sabine visiblement émue en pénétrant dans le salon. Tu as l’air tout chose. J’espère que ce n’est pas à cause de moi.

Pierre ne répondit pas et se leva avec lenteur. Lorsque son épouse vint se jeter dans ses bras, son cœur se mit à battre la chamade et ils échangèrent un long baiser langoureux.

Après avoir décollé ses lèvres de la bouche de la femme de sa vie, Pierre saisit son beau visage entre ses mains.

— Je peux t’assurer que tu m’as énormément manqué. Tu as l’air fatiguée. Est-ce ce diable d’Henri qui t’a épuisée à ce point ?

Sabine baissa furtivement les yeux avant de répondre.

— Il n’est pas le seul responsable, mon amour. Mais c’est vrai que j’ai passé des nuits délicieuses à vibrer dans ses bras. Il semblait infatigable et j’avoue que j’étais tout aussi demandeuse que lui.
— Si je comprends bien, déclara Pierre d’un ton mi-figue mi-raisin, cette semaine restera gravée dans ton esprit comme un festival de sexe et de plaisirs.

Sabine baissa le regard et Pierre la serra avec force dans ses bras.

La révélation pleine de ...