1. Un nouveau métier pour Alicia


    Datte: 15/10/2023, Catégories: fh, hagé, jeunes, profélève, prost, Oral préservati, diffage, tarifé, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... qu’elle était censée tenir. Elle raconta son premier client la veille, le maquillage emprunté à la voisine, les préservatifs achetés à la pharmacie.
    
    — Tu sais, François, c’est difficile de choisir. Il y a plusieurs marques et des tas et des tas de modèles. Tu savais qu’il y avait des préservatifs à la fraise ? Pour donner du goût pendant les fellations, je suppose. Je tombais des nues. Je n’ai jamais mis un préservatif à un homme avant de le sucer. Cela ne me serait jamais venu à l’esprit. Qu’en penses-tu ?
    — J’aimais beaucoup quand Louise me suçait, dit François Bastien. Elle le faisait tendrement et je me sentais vraiment aimé. Cela fait si longtemps.
    — Je pourrais recommencer, dit Alicia.
    — Oh non, merci. C’est le passé et il ne peut pas revenir. Mais comment se fait-il que tu n’aie pas de fiancé ou quelque chose comme ça ? Une si jolie fille qui n’a pas froid aux yeux, ça devrait intéresser les garçons.
    — Oh, je les intéresse, ne t’inquiète pas. C’est plutôt eux qui ne m’intéressent pas. Je n’aime pas ceux qui ne pensent qu’à baiser et je n’aime pas non plus ceux qui font semblant de ne pas y penser. Je suis certainement difficile. J’avais un ami, un sportif avec de larges épaules et des grandes mains, et aussi une belle grosse bite, puisqu’il faut tout te dire. Nous étions bien ensemble, mais il a fini par me trouver ennuyeuse parce que je ne voulais pas aller assez souvent m’amuser en boîte de nuit… Et je ne voulais pas parce que je n’avais pas d’argent à ...
    ... dépenser juste pour m’amuser. Est-ce que tu sais combien coûte un verre de coca dans une boîte de nuit, François ?
    — Non… Nous n’allions jamais en boîte. On fumait des joints dans des communautés, on allait manifester au Larzac. Louise était féministe et moi plutôt anarchiste. Après, Hervé est né et on s’est calmé. C’est là qu’on a commencé à se retrouver tous les deux. La première fois où je me suis allongé sur ses genoux, c’est le jour où on a acheté le canapé. On avait l’impression de devenir des bourgeois.
    — Vous avez eu une belle vie. Je le savais quand j’étais dans ta classe et que tu nous invitais chez toi. Il y avait quelque chose dans l’air, une sérénité, c’était bien.
    — J’ai parlé de toi, une fois, à Louise. C’était en mai. Je ne sais pas si tu t’en souviens, mais j’avais organisé des séances d’entraînement à l’oral, en vue du bac. J’étais assis sur une chaise et tu étais devant moi, tu parlais de l’économie de la France entre les deux guerres. Il faisait chaud et tu portais un petit short en jean et un débardeur. Comme j’étais assis et que tu avais des jambes d’un kilomètre de long, mon regard était au niveau de ton entrejambe et c’était terriblement excitant. Je craignais que tu voies que tu me faisais bander.
    — Pas de risque, je n’imaginais même pas que vous pouviez avoir une vie sexuelle à l’époque. Vous étiez, oups, TU étais mon idole, mais c’était très platonique.
    — Le soir, j’en ai parlé à Louise. Je lui ai dit que tu me troublais et que j’avais honte parce que ...