Le Co-Voiturage Ch. 03
Datte: 13/10/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: byomrouge, Source: Literotica
... silicone. Il était brillant et maculé de traînées blanchâtres. À la base, les sécrétions sèches avaient capturé quelques poils.
Je le portais à ma bouche avec une sorte de dévotion.
« Non, pas comme ça, fait lui une pipe »
J'obéis sans réfléchir, enfonçant dans ma bouche le phallus visqueux, me rappelant vaguement cet homme qu'elle m'avait fait sucer.
Mais le goût était très différent, plus onctueux, un peu métallique, et surtout, la honte n'était pas là et je suçais ce membre avec ardeur.
Je finis par passer la langue à la base, délayant peu à peu les mucosités séchées, absorbant les poils qui y étaient englués.
Quand je rendis le gode à Madame Leroy, il était propre, plein de salive, mais propre.
J'avais le nez emplit de l'odeur de son sexe, la bouche de son goût. J'avais mal, mais je me sentais vivant.
Elle regardait le gode avec attention.
« Va le nettoyer et rejoins-moi »
J'allais à la salle de bains, passer le gode sous l'eau. Quand je revins au salon, elle s'était resservie. Je lui tendis le gode propre.
« Voilà, Madame, je l'ai nettoyé »
Elle le prit et le posa.
« Bien, assieds-toi »
Je m'assis sur la banquette à côté d'elle, bêtement intimidé par ce contact.
« Je suis en colère contre toi »
« Pourquoi Madame »
« Parce que tu as crus que tu pourrais te passer de moi »
« C'est pas tout à fait ça Madame »
Elle me fixa.
« Ah oui, c'est quoi? »
« Je n'ai pas supporté de vous voir avec un autre »
« De ...
... quoi tu te mêles, j'ai un amant, et alors »
Je baissais la tête devant cette évidence.
« Oui, excusez-moi »
« Pour qui tu te prends, tu es un esclave, rien d'autre, c'est toi qui m'as appris ça »
« Oui, je suis désolé »
Elle posa sa main sur la mienne.
« C'est pas ce que tu veux? »
Je la fixais dans les yeux.
« Si Madame »
« Alors, agenouille-toi et baise-moi les pieds »
Je me jetais à genoux et léchais ses chaussures.
Par ce geste, je scellais mon sort, et j'en étais heureux.
Elle me tira par la laisse jusqu'à la cage où elle m'enferma pour la nuit. Je cherchais une position confortable quand un premier éclair zébra le ciel, suivit quelques secondes plus tard par un sinistre grondement. Puis la pluie commença à tomber. Les éclairs se faisaient de plus en plus fréquent et le craquement brutal qui venait juste après montrait que l'orage se rapprochait. À présent, la pluie était un vrai déluge, une pluie froide, battante. Cela dura une bonne partie de la nuit. Puis, l'orage s'éloigna, suivi par une pluie plus fine, mais continue. J'étais trempé. Je grelottais et il m'était impossible de dormir.
Je vis le jour se lever lentement, j'étais épuisé et la pluie qui tombait toujours m'empêchait de fermer l'œil.
Madame Leroy vint me chercher quand le soleil brumeux était déjà haut dans le ciel. La lumière était grise. Elle avait un parapluie au-dessus de la tête quand elle ouvrit la cage. Je m'extirpais dans l'herbe mouillée et la suivis à ...