Le clan des Mac Juliette
Datte: 09/10/2023,
Catégories:
f,
ff,
fbi,
couple,
fépilée,
amour,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
jalousie,
reconcil,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
ffontaine,
pied,
caresses,
Oral
jeu,
sm,
gifle,
init,
mélo,
lesbos,
dominatio,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... attentivement les réponses qu’il donne aux uns et aux autres sur le forum. C’est une révélation. Je n’avais rien compris au rôle de « maîtresse ».
D’autres lectures de textes, d’autres témoignages et leçons plus tard, je comprends mieux cette façon de vivre. Presque un mode de vie pour certains. Ce que je retire de mes lectures est très simple. Quand on a la chance de vivre avec une soumise. Il faut en profiter. Ce que je ne fais pas. Bien sûr, d’une certaine manière, je jouis de nos rapports, mais ma préoccupation première reste de satisfaire Chloé. Et apparemment, je me trompe. Le ou la soumise jouit de l’être. Le maître ou la maîtresse doit faire de même et jouir d’avoir quelqu’un pour le satisfaire. Jusqu’ici, c’est de rendre heureuse Chloé dont j’avais envie. L’exciter, et lui donner du plaisir étaient mes priorités. Même si j’en retirais les satisfactions qui en découlaient. Pourtant, les témoignages de celles et ceux qui pratiquent expliquent le contraire. Mon plaisir doit être ma seule préoccupation. Une véritable soumise s’en rendrait compte et s’épanouirait beaucoup plus en le satisfaisant. Je suis restée dans des récits de soumission dite « soft ». Le sadomasochisme est une tout autre affaire, qui ne m’intéresse absolument pas. Il me reste une petite chose à vérifier.
Patrick est étonné par ma question. Après toutes ces années, mon ex-mari est surpris que je ne comprenne que maintenant. Il insiste toutefois sur le fait qu’une balance doit exister. Les deux ...
... partenaires doivent retirer du bénéfice de cette relation hors des sentiers battus. Mais oui, c’est exact, le plus souvent il se servait de moi sans se préoccuper de mon plaisir. Et moi je jouissais de lui être soumise. C’est d’être sa petite salope, et de lui obéir au lit, qui m’excitait autant, dit-il. Mais ça, je l’avais compris. Lui, la plupart du temps, ne s’occupait qu’à savourer le plaisir de faire ce qu’il voulait de moi. Jouissant pleinement de ce que je lui offrais. Ou de ce qu’il me faisait faire. Sans se préoccuper de ce que je ressentais.
Chloé est rentrée et je n’ai pas de bisou, signe chez elle de préoccupation, d’agacement, d’énervement ou de mauvaise journée.
— Je suis claquée. Je file sous la douche.
Mon analyse est donc bonne. Mais je tiens à clarifier mes doutes sur nos rôles respectifs. Et c’est le bon moment. Ma compagne est très loin de son envie de jouer les soumises. Autant en profiter quitte à lui expliquer mes raisons, si ma tentative part en sucette.
— Moi aussi je suis épuisée. J’ai passé la nuit à bosser et ma journée debout à aller et venir. Je ne sens plus mes pieds.
— Ouais, ben en parlant de pieds, t’adores peut-être ton taf, mais tu devrais le lever un peu le pied des fois ! Si tu veux, après, je prépare rapido une salade, on se couche et on se fait un DVD de SF.
J’ai volé l’idée sur ce forum. Je n’ai pas mal aux pieds, mais c’est, paraît-il, une façon de se servir de la soumission de l’autre. C’est avilissant et humiliant pour ...