Encore Anna
Datte: 07/10/2023,
Catégories:
ff,
fagée,
Collègues / Travail
groscul,
fépilée,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
caresses,
rasage,
Oral
fdanus,
piercing,
lesbos,
Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe
... particulièrement disgracieuses les marques de sous-vêtements sous les pantalons et aujourd’hui j’allais mettre un pantalon en me promettant de ne pas prendre de café avec Anna. Je pris un string de rechange en me rappelant mon rendez-vous avec Carole en début d’après-midi.
J’étais un peu préoccupée par la façon dont Anna allait me recevoir. J’espère qu’elle n’allait pas confondre nos familiarités privées avec nos rapports professionnels. Je n’étais pas très inquiète, mais perdue dans mes pensées, je faillis amocher un cycliste qui avait eu un vocabulaire particulièrement riche pour qualifier ma technique de conduite, et pas que ma technique. Je fis aussi un petit stop au pressing pour déposer la jupe responsable de tant d’évènements.
Arrivée à l’étage, Anna n’était pas devant son écran. En rentrant dans mon bureau, il y avait devant le clavier de mon PC, une petite boîte fermée par un ruban noir, genre paquet cadeau sans aucune inscription ni carte d’accompagnement. Je fermai la porte, posai ma veste et j’ouvris précautionneusement la boîte. À l’intérieur, délicatement plié, il y avait mon string noir et or. Griffonné sur une petite page d’agenda ce petit mot :
Tout était dans les points de suspension. Je portai le petit bout de tissus à mon nez. Je retrouvai instantanément les parfums d’Anna. Je sentis mon clitoris réagir à cette stimulation olfactive, mais je refermai rapidement la boîte que je laissai néanmoins bien en vue sur le bureau, comme un presse-papier ...
... sur des dossiers.
Quelques minutes après, Anna frappa à la porte et entra. Je remarquai que son regard avait cherché la boîte et, la voyant débarrassée de son ruban, elle avait compris qu’elle avait été ouverte et en parut soulagée.
Comme si de rien n’était, nous eûmes une conversation strictement professionnelle sans que la moindre allusion à la journée ni encore moins à la soirée de la veille ne fût faite. Je ne sais pas si j’en fut soulagée ou un peu contrariée par l’indifférence qu’elle semblait avoir. C’était une réaction complètement ambivalente et je m’en voulus.
La matinée fut consacrée au dossier de la société du Monsieur désagréable du matin dernier. Je ne proposai pas à Anna, comme il nous arrivait de le faire, de déjeuner ensemble, j’avais le rendez-vous à l’institut avec Carole et je voulais finir mon rapport.
Je descendis quand même dans le hall prendre une petite barre chocolatée pour ne pas tomber d’inanition. Avant de partir, je passai un coup de fil à Anna pour lui dire que je m’absentais une heure. Je sentis une certaine ironie dans sa réponse :
Pas de problème et bon courage !
J’arrivai à l’institut quasiment à l’heure. J’avais à peine eu le temps de m’asseoir que Carole arrivait. J’ai failli ne pas la reconnaître, changement complet de look, elle était passée d’un blond platiné aux épaules à un carré presque noir. Elle s’amusa de ma surprise.
— C’est fou ce que ça vous change, mais c’est superbe.
— Merci, j’avais envie de me renouveler ...