1. Première rencontre avec Carmen


    Datte: 04/07/2019, Catégories: fh, fplusag, voisins, nympho, grosseins, lunettes, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, BDSM / Fétichisme massage, entreseins, nopéné, jeu, init, confession, inithf, Auteur: Carmen Pagnotti, Source: Revebebe

    J’étais âgé de vingt et un ans. Pas très grand, svelte, d’un naturel assez réservé, j’ai toujours fait partie de ceux dont on oublie facilement le son de la voix et redemande souvent le prénom.
    
    J’avais une longue queue-de-cheval noire, durant toutes mes années lycée. Mais dès mon entrée en faculté, je me les étais coupés court. Depuis mon plus jeune âge, aussi loin que je me souvienne, on a toujours complimenté mes yeux, d’un gris clair et cristallin. Presque transparents, d’après certains.
    
    Étant étudiant, mes parents m’avaient loué un petit deux-pièces en centre-ville, singulier et étrangement agencé, situé au-dessus d’un salon de coiffure franchisé. La rue était calme, avec l’inconvénient d’être loin du premier pub, mais l’avantage d’être proche de ma faculté. L’unique appartement de la résidence qui partageait mon palier était resté vide pendant presque toute ma première année, grâce à quoi j’avais pu entre autres, écouter de la musique à la limite de l’acouphène, ou recevoir des amis jusqu’à pas d’heure.
    
    En mars 2001, je sortais d’une relation de deux ans, ma première longue relation. Et quand Carmen P. vint emménager en face de chez moi, ce fut dans l’indifférence la plus totale. Pendant des semaines, je l’ai pour ainsi dire, quasiment ignorée. Évidemment, je lui disais bonjour quand je la croisais. Et je l’ai bien aidée, deux ou trois fois, à monter des courses jusqu’à sa porte. Mais en dehors des banalités d’usage liées au temps ou à la circulation, je n’ai ...
    ... jamais engagé une seule conversation avec elle.
    
    Elle paraissait plus vieille que ma mère, m’avait demandé plusieurs fois de baisser le son de ma stéréo, pourrissait mes rares grasses matinées avec son aspirateur, parlait toujours trop longtemps et portait systématiquement des lunettes de bibliothécaire sous un chignon tiré à quatre épingles ; je partais du principe qu’elle était chiante à endormir de l’insomniaque.
    
    Un vendredi de mai, en fin d’après-midi, elle avait frappé à ma porte. Je fus étonné de la voir ; ma chaîne hi-fi était éteinte et elle n’était jamais venue que pour ça. Nous nous étions fait face, silencieux, rien que quelques secondes interminables. Elle, pantalon noir et chemisier blanc orné d’une broche en émail, les mains jointes au niveau de l’abdomen. Moi, en short et tee-shirt trop grands, les chaussettes fourrées dans la bouche d’Omer Simpson. Ultra-tendance à l’époque, ces pantoufles.
    
    D’une oreille distraite, je l’ai écoutée me décrire son problème d’imprimante et je me souviens lui avoir répondu presque sèchement, en lui coupant la parole. Jusqu’alors, elle m’avait toujours ennuyé profondément.
    
    Jamais je ne me serais comporté de la sorte sachant ce qu’il allait se passer moins d’une heure plus tard. Mais comment l’aurais-je pu ? Il y avait la différence d’âge, déjà. Surtout. Puis le gabarit, aussi. Elle me dépassait d’une demi-tête et ne devait faire pas loin de dix kilos de plus que moi. Je ne m’intéressais qu’aux filles, disons plus petites, ...
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