Dernier sursis
Datte: 30/09/2023,
Catégories:
ff,
fff,
hh,
fhhh,
vacances,
amour,
cérébral,
Masturbation
intermast,
Oral
fist,
Partouze / Groupe
hdanus,
rencontre,
totalsexe,
Auteur: Rimaye, Source: Revebebe
... autres, les membres emmêlés, comme des animaux, sans même prendre la peine de reconstituer les couples.
Je m’éveille entre Cécile et Thomas. Je me rends compte que Cécile a passé son bras autour de ma taille – elle m’a sans doute confondu avec Julien. Thomas a posé sa cuisse sur la mienne. Je cherche Laura du regard. Elle est là, juste derrière Cécile qu’elle n’a pas quittée en allant se coucher, lovée contre son dos, encore tendrement endormie.
Mes mouvements ont dû réveiller Thomas. Il ouvre un œil, s’étire, bâille. Dans son mouvement, son sexe dressé m’effleure la cuisse : il m’adresse un sourire complice. Mais ce matin, malgré la sensualité de la situation, pas d’érection, comme si mon corps – et mon esprit avec lui – avaient eu leur dose de plaisir.
Nous nous levons tous les deux – j’ai doucement reposé la main de Cécile sur le matelas, sans la réveiller. Mais ce matin, nous n’avons pas le temps pour de nouvelles facéties : il est 7 h du matin, et nous devons être partis à 8 h 30 pour être sûrs d’avoir nos trains.
Après nous être habillés (c’est fou la complicité qui s’est établie entre nous en quelques jours – nous avons abandonné toute pudeur l’un envers l’autre), nous allons réveiller le reste du groupe. Les corps nus enlacés, dans le désordre des couples officiels, s’étirent, se délassent, s’observent avec étonnement, puis se lèvent et s’habillent d’un air las et morne. Le poids des regrets de quitter notre îlot de plaisirs, au-delà du monde des mortels, ...
... pèse sur toutes les épaules.
Le petit-déjeuner est étonnamment silencieux ce matin, la nostalgie s’empare de chacun d’entre nous : nous serions tous volontiers restés ici plus longtemps – toute une vie, pourquoi pas ? Mais la vie réelle doit reprendre ses droits. Si tout ceci n’avait été qu’un rêve ?
Cécile
La dernière étape a été courte. Nous avons repris notre randonnée, après cette journée de repos forcé. Mais était-ce bien du repos ? J’ai l’impression que mes jambes sont plus fatiguées de s’être autant ouvertes et offertes en une journée qu’après cinq jours de randonnée. Et cette vague irritation entre mes fesses… mon petit trou n’était pas habitué à être autant sollicité.
Thomas nous guide sur ce dernier chemin escarpé qui nous ramène à la gare. Manon le suit comme son ombre, ses longs cheveux bouclés se balançant au gré des irrégularités du chemin. Je suis Mathilde, ma belle, ma douce Mathilde, ma nouvelle amante. Te quitter va être douloureux, je le sais. Quand pourrais-je de nouveau sentir ta peau contre la mienne, le goût de ton intimité dans ma bouche ? Quand nous reverrons-nous ?
Mathilde
Ça y est, la gare est là. Un petit bar, juste en face, nous accueille en attendant nos trains. Il nous reste près de trois quarts d’heure, Antoine, Laura, Manon et moi. Mais les autres restent avec nous : nous n’arrivons pas à nous quitter. Cécile me tient la main – je sens ses doigts tenter de me retenir. Mais je vais devoir te quitter, douce Cécile. Toi aussi ...