Un crime parfait
Datte: 30/09/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
amour,
Oral
pénétratio,
pastiche,
Humour
policier,
Auteur: Laetitia, Source: Revebebe
... heures, dépose son mari(lui donc) à la maison, traverse la forêt et crève un pneu. Elle tombe sur un rôdeur, doublé d’un assassin, et couic… elle crève. Le côté caustique et double sens de l’affaire le fit sourire.
Le corps, qu’allait-il faire du corps ? Ça, il va falloir résoudre ce problème-là. L’enterrer dans le jardin ? Non, la police cherchera et trouvera la tombe improvisée trop facilement.
L’abandonner dans la forêt ? Le jeter dans le fleuve ? Non, la police aura des doutes, trouvera des indices, de l’ADN, des trucs comme ça. C’est leur boulot et le crime parfait n’existe pas ! Ça aussi, on le répète dans les polars. Et puis tout son plan reposait sur le fait qu’on ne retrouve pas de corps. Laisser planer le doute.
Si on ne retrouve pas le corps, jamais, il n’y aura aucune preuve. Il n’y aura même pas de meurtre d’ailleurs. Pas de cadavre, pas de meurtre. Juste des présomptions. De fortes présomptions, mais zéro preuve. Pas de corps, pas d’assassinat, pas d’assassinat, pas de coupable, C’est ça le leitmotiv !
Trouver un plan pour le cadavre… Il ne restait plus que ça à régler.
Il a deux semaines avant l’anniversaire pour trouver une solution. Le brûler ? Le dissoudre dans l’acide chlorhydrique ? Les deux, bien sûr ! Le brûler d’abord et le dissoudre ensuite, enfin, les restes. Il y a dans la remise une vieille baignoire restée là après les travaux de restauration de la maison. Il pourrait brûler le cadavre dedans, verser un produit quelconque dessus, ...
... puis abandonner la baignoire dans une décharge. Personne ne fera le rapprochement. Personne ne cherchera une baignoire de toute façon.
Ensuite, il ne lui restera plus qu’à patienter quelques mois puis à vivre d’amour et d’eau fraîche avec Lorna(et de sexe aussi). La jeune fille devra, elle aussi, croire en la thèse du rôdeur meurtrier, bien sûr, ou de l’amant. Pas question de lui faire peur.
Son plan tenait la route. À tout point de vue.
« Le crime parfait n’existe pas ? Mon œil, il existe bel et bien, et je vais le réaliser » !, se dit-il.
Kate a accepté le petit dîner en tête à tête le jour de ses quarante ans. Il a fallu qu’elle annule sa participation à une réception chez le Maire de la ville, mais elle a accepté.
Le repas s’est passé pour le mieux. Kate a eu le regard fixé sur son portable, à l’affût de chaque message professionnel. Mike faisait se succéder les sujets de conversation et attendait patiemment la fin du repas. Il lui a offert un beau bijou, le dernier cadeau qu’il lui fera :
— Je conduis, a dit Kate en arrivant sur le parking pour repartir.
— Si tu veux, lui a rétorqué Mike.
Il en avait un peu marre que ce soit elle qui décide de tout, elle qui porte la culotte en quelque sorte dans leur couple, mais il a pris sur lui, il n’y en avait plus pour très longtemps. Ce soir-là, en plus, ça l’arrangeait qu’elle conduise. Il a caché dans la boîte à gants une matraque dont il pourra s’emparer discrètement en arrivant à la maison.
En descendant ...