1. La Belle et Les Clochards


    Datte: 29/09/2023, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bydicordoba, Source: Literotica

    ... verra pour le froid.
    
    - Sans chaussette?
    
    - C'est mieux. N'oublies pas que tu es une sans-abri.
    
    Amandine fut heureuse que les chaussures soient à sa taille, enfin une pièce qui lui allait.
    
    Pour le froid, elle lui tendit pour finir une veste de treillis. Elle lui expliqua que c'était l'idéal pour elle car la veste avait pas mal de poches et dans la rue ça pouvait aider.
    
    - La tu es bien trop propre pour une SDF mais après une nuit passée dehors tu seras presque comme eux.
    
    - Mais je ne sais même pas ou aller.
    
    - Je t'emmènerais devant la soupe des pauvres. Tu pourras manger et rencontrer d'autres SDF. Comme l'association n'a pas de couchage, je te conseille d'aller en suite à la gare, c'est le mieux et tu auras moins froid.
    
    - Et si je rentrais chez moi le soir?
    
    Marlène rigola, puis lui dit
    
    - Et tu seras renvoyée car ton article ne sonnerait pas vrai. C'est ce que tu veux?
    
    - Non!!
    
    - Dans ce cas laisse ton sac, tes clefs et tes papiers ici.
    
    - Mais mes papiers?
    
    - tu seras une SDF sans papiers et surtout tu ne donnes pas ton nom.
    
    Et c'est comme ça qu'Amandine se retrouva dans la voiture de Marlène, direction l'association pour rencontrer d'autres SDF.
    
    Chapitre 2 : Par les yeux d'Amandine
    
    J'étais stressée par tout ce qui était inconnu mais je n'avais pas le choix, il fallait que je le fasses. Marlène m'avait déposée à deux cent mètres de l'association pour que personne ne nous voie ensemble et là, habillée comme je l'étais, je n'étais ...
    ... vraiment pas à l'aise.
    
    Ce n'était pas trop le fait de ne pas porter de sous-vêtements car je trouvais cela plutôt excitant.. Non, ce qui me gênait c'était de porter ces guenilles.
    
    Depuis que j'étais venue au monde, mes vêtements avaient toujours été achetés dans des boutiques de luxe et là, je ne ressemblais à rien.
    
    Marlène avait attendu qu'il soit 18 heures pour me déposer dans la rue et maintenant je me retrouvais seule, dans le froid de novembre, un sac poubelle à la main et me dirigeant vers cette soupe populaire.
    
    Je pensais que cela ne marcherait pas, qu'ils allaient me demander une carte d'identité ou une preuve que je n'avais pas de revenus. Mais même si je pensais que cela était perdu d'avance, j'allais tout de même tenter le coût.
    
    Avant de me déposer sur le trottoir, Marlène m'avait donnée ce sac dans lequel se trouvait un vieux pled usé. Elle m'avait dit que la nuit je risquais de l'apprécier et surtout que ce serait mon seul trésor.
    
    Heureusement qu'il faisait nuit car j'avais la honte de ma vie, ce sac poubelle à la main, me demandant si je n'allais pas le jeter pour être moins ridicule. J'eus tout de même la présence d'esprit de ne pas le faire.
    
    Lorsque je rentrais dans l'association, la bonne odeur de soupe me fit du bien. A ma grande surprise, la femme qui se trouvait à l'entrée me fit un grand sourire, ne me demandant aucune pièce d'identité, se contentant de mettre de coté mon sac poubelle pour que je puisse aller manger.
    
    Il était encore ...
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