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Le Village en folie (14)
Datte: 04/07/2019, Catégories: Lesbienne Auteur: simson3, Source: Xstory
... Gascon. Sophie Durocher, psychologue. Vous allez bien ? — Bonjour Mademoiselle. Très heureux, et ça va pas si mal, à part mes vaches qui n’arrêtent pas de meugler. C’est pourtant pas la pleine lune ! » Déposant ses effets sur la table, la fille vit le chien, un mélange de golden retriever et de labrador, arriver à ses pieds. Se sentant sans cesse reniflée par le canin, elle fit un léger geste pour le repousser. « Lover a l’air de vous aimer, affirma son maître. Il est très sensible aux odeurs que dégagent les femelles. » Puis, s’adressant à l’animal qui obtempéra aussitôt : « Couché, Lover ! » Soulagée, Sophie prit place avec l’homme autour de la table de la cuisine. « Je viens suite à la visite de docteure LeBel, hier. — Ah oui ! Vous savez, c’est ma doc préférée, elle. Elle m’a sauvé la vie, vous savez ! Et elle m’a parlé de salèse-bianité d’une façon très ouverte. Le saviez-vous, vous, qu’elle étaitlèse-bienne ? — Euh oui, je le savais, répondit l’autre, quelque peu mal à l’aise. — Ça ne vous dérange pas, vous, de travailler avec une femme aux femmes ? Je veux dire, vous avez pas peur des fois qu’elle vous colle un peu ? — En fait, Monsieur Gascon, nous sommes toutes très professionnelles et on ne mêle pas les affaires sentimentales avec le travail. — Voilà qui est bien dit, ma p’tite dame. Il y a toutefois une question que je voulais lui poser mais ça m’est parti de l’idée... » Écoutant l’homme, la psy mettait en ordre ses ...
... documents sur la table, se sentant rougir, de plus en plus mal à l’aise face à cette conversation hors du commun. « J’aurais aimé savoir comment se masturbent leslèse-biennes. Est-ce qu’elles se frottent leclite aux risques, ou lekit aux risques, j’sais plus comment on appelle ça, comme les autres femmes le font, ou font-elles différemment ? » Feignant d’ignorer les propos de l’homme, Sophie préparait silencieusement son entrevue d’évaluation psychosociale. « Je lui avais aussi demandé, à la docteure LeBel, reprit immédiatement le fermier, si sa femme aimait ça quand elle lui mettait des affaires dans le derrière. » À ces mots, la rouquine se sentit devenir écarlate. « Qu’est-ce que vous en pensez, vous, Mademoiselle Durocher ? » La femme avala difficilement, tellement la conversation lui était inconfortable. « Ben, je suppose qu’elle doit aimer ça ? fit-elle timidement tout bas. — Bah ! qu’est-ce que vous en savez ? rétorqua l’homme. C’est pas vous qui couchez avec ! — Si, justement, annonça la femme en croisant le regard de l’autre. — Quoi ? Ah ben par exemple ! Hier c’était la femme, aujourd’hui c’est l’autre... femme ! Ben tu parles d’une affaire,toé ! Comme ça, vous êtes la femme d’la femme d’hier ? — Tout à fait, répondit hardiment Sophie, nous sommes toutes deux conjointes de fait. — Donc vous êtes bien placée pour savoir si vous aimez ça quand... ah ben, ça parle au diable ! » Ayant fait une pause, l’homme reprit sans aucune gêne : « ...