Le code a changé
Datte: 26/09/2023,
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Auteur: JeffTrois, Source: Revebebe
Dernièrement, j’ai eu la chance de suivre une équipe de mannequins dans les plus beaux spots touristiques du monde pour accompagner une équipe de photographes et vidéastes, ainsi que le staff d’un fabricant de maillots de bain. Moi, je m’occupais d’une partie « moins glamour » : rédiger des stories pour le futur catalogue et les réseaux sociaux. Cette activité me permettant d’aborder les filles dans une immense confiance et de développer des relations plus fortes qu’une simple soirée ou qu’une journée de shooting. À cette occasion, j’ai pu découvrir la sculpturale Shan-Lee…
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Shan-Lee est une jeune femme russe d’à peine 24 ans. Où que ce soit, sur une plage, dans un coffee-shop, dans une salle de restaurant ou le hall d’un grand hôtel, si vous la croisez, vous ne pourrez pas la rater tant sa blondeur, le bleu de son regard et ses formes, viennent éblouir votre journée. Avec son mètre soixante-dix, sa poitrine certes volumineuse et visiblement artificiellement gonflée, ses fesses rebondies, la cambrure de ses reins, son nez en trompette et ses yeux bleus… difficile pour elle de passer inaperçue. D’ailleurs, elle fait tout pour, justement, ne pas passer inaperçue… Alors, elle avance, certaine de sa beauté captivante, et majestueusement portée par le regard hébété des hommes, elle surfe sur leur bave.
Pour un vieux croûton comme moi, me trouver face à une telle beauté est toujours intimidant, et pourtant j’ai découvert à la fois une jeune femme pleine de rêves, ...
... d’idéaux, d’une immense fragilité et au passé tourmenté. En l’écoutant, j’ai aussi entrevu le côté obscur que les garçons de l’Est réservent aux filles et leurs conséquences.
Shan-Lee, en réalité, est née plus prosaïquement, Olga, en russe original. Elle a vu le jour dans une famille très modeste, qui partageait son espace de vie dans un minuscule appartement issu de l’époque stalinienne dans la très proche banlieue de Saint-Pétersbourg. Elle y a grandi, s’y est éduquée au côté de frères et sœurs. Jeune plante timide, elle voulait devenir photographe ou modèle… mais peu importe le métier, avoue-t-elle aujourd’hui, pourvu qu’elle puisse se tirer de cet univers gris, sale, miséreux, glauque et glacial. Là où elle vivait alors, une grande barre d’immeubles de vingt étages et longue de plusieurs centaines de mètres, pompeusement nommée Cité Valentina Terechkova, du nom de la première cosmonaute femme soviétique. Pourtant, là, n’y avait rien de cosmique ni d’étoiles à atteindre… juste un sinistre ensemble de bâtiments vétustes qui dataient du temps de la reconstruction stalinienne et jamais entretenus depuis.
Aucun lieu, aucun coin, aucun recoin, y compris les appartements, n’y sont sécures. Un père absent, une mère harassée par des heures de ménages dans les administrations, bref, des enfants livrés à eux-mêmes. Alors, Olga s’est éduquée au gré des rencontres et des relations – souvent douteuses – de ses frères.
À 14 ans, elle a perdu ses illusions et ses pucelages dans ...